Par Paul Dall’Acqua
Last but not least!
Un dernier trimestre 2022 sur la dynamique des mois précédents, pour se conclure avec une activité globale en belle progression et satisfaisante. 1613 journées, 31 jeunes. 1122 journées PJJ, 491 ASE.
Les 8 premiers mois 2023, avec une activité « molle » et volatile. 833 journées, 660 PJJ, 173 ASE. 18 jeunes ont marché, dont 9 ont démarré en 2023.
Pour la PJJ, 7 jeunes se sont lancés en 2023 : Mathis, Gatien, Ilyes, Aurelian, Ziyad, Maxence, et Tarik, avec leurs accompagnants Clémence , Cédric, Nicolas, Frédéric, Joan, Dorine, Clémence et Hassane. Pour l’ASE, 2 binômes sont partis, Lévy et Mélissa; Axel et Diane.
Cet été n’a pas été, pour Seuil, aussi chaud que prévu…7 jeunes sur le départ et au final, 2 marches. Pour les 5 non-départs, 3 décisions de magistrats refusant leur sortie d’incarcération et 2 jeunes préférant au dernier moment, le plaisir de la plage plutôt que celui de la marche. Quant à nos 2 marcheurs, Tarik et Maxence, le premier a coupé très rapidement son effort et au second, après quelques péripéties et un changement d’accompagnant, il a traversé l’été à la fraîcheur des côtes de la Bretagne nord.
Cet fin août se termine, d’une part, avec le départ du jeune Tiago, accompagné par Dorine, pour rejoindre après 1500 km, Lisbonne, au Portugal, son deuxième pays de cœur.
Et d’autre part, avec l’arrivée du nouveau directeur, Yvon Rontard.
Une page du roman de Seuil se tourne … une autre va s’écrire, différente, plus ambitieuse.
En guise de conclusion, deux emprunts.
Le premier, au réalisateur italien Nanni Moretti. Le titre de son dernier film sied parfaitement à Seuil, au regard de la place qui est la sienne, aujourd’hui, dans le dispositif éducatif de prise en charge des jeunes en situation complexe.
Vers un avenir radieux
Le second, au romancier et réalisateur afghan Atiq Rahimi, qui a préfacé le livre de la romancière iranienne Aliyeh Ataei, « La frontière des oubliés ». Sa préface commence par deux mots « les plus beaux de la langue française, phonétiquement et politiquement. Ils se prêtent avec grâce à définir non seulement la matière et l’entité de l’œuvre mais aussi l’étoffe et l’identité de l’écrivaine elle-même ». Deux mots qui « se prêtent avec grâce » au projet de marche éducative et de son concepteur, Bernard Ollivier, seuiletailleurs.
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