Marche de Gabxxx
- pierresauge
- 17 févr.
- 35 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 13 heures
Marche de Gabxxx accompagnée par Nathalie, puis par Marielle
Vendredi 14 février
G : J’ai mal aux pieds, aux genoux et aux cuisses avec la marche, mais je pense que je vais prendre l’habitude de marcher. Sinon, c’était cool. J’ai vu deux chats noirs qui se pavanaient dans la rue. C’était très drôle. J’ai également vu la grande statue de Marie brillant au soleil couchant.
Nathalie : Après une longue journée passée dans le train, nous sommes arrivées au Puy en Velay sans encombre. G a découvert la grande côte qui nous a mené à notre hébergement et elle s’est demandé si elle était prête à continuer (débuter (?) l’aventure car elle avait mal aux pieds. En quête d'un crédential introuvable, nous avons fini par acheter de quoi nous restaurer et avons passé un bon moment à dîner en tête à tête d’une soupe avec du pain. Demain est un autre jour.
Samedi 15 février
G : On s’est réveillées ce matin et nous sommes parties marcher pendant 7h et j’ai eu mal aux pieds, aux jambes et aux épaules. C’était bien pendant une grande partie mais à la fin je souffrais beaucoup. Nous sommes enfin arrivées dans un gîte que j’ai beaucoup aimé et j’ai bien mangé. Demain on se lève à 7h pour repartir.
Nathalie : Une journée bien remplie avec une sortie du Puy en Velay tout en douceur afin de garder la motivation de G intacte. Le soleil nous a accompagnées et nous avons opté pour plusieurs micro-pauses, en profitant pour échanger avec les promeneurs locaux, charmants.
Malgré une erreur de parcours qui nous a fait marcher quelques kilomètres de plus, G s’est montré très courageuse.
Une soirée avec des hôtes sympathiques et G qui a découvert la BD de Seuil a conclu cette “1ère étape”.
Dimanche 16 février
G: Ce matin, nous nous sommes réveillées à 7h et avons pris notre petit déjeuner. J’étais en forme et motivée pour marcher. J’ai bien aimé voir des chevaux et des vaches sans barrière pour les retenir. Nous avons aussi vu des chèvres en liberté. Comme il faisait très chaud, j’ai enlevé mon sweat et je l’ai perdu en marchant, mais quand je m’en suis aperçue, c’était trop tard pour retourner le chercher. Je l’aimais bien mais j’avais déjà beaucoup trop mal aux jambes et aux pieds pour faire demi-tour car il nous restait encore beaucoup de route à faire. J’aime bien discuter avec Nathalie
Nathalie : Un beau soleil nous a accompagnées entre Montbonnet et Monistrol/Allier. Le voyage fut rythmé de nombreuses pauses car G souffrait de douleurs aux pieds et aux jambes, alors nous avons pris le temps qu’il nous fallait pour arriver vers 17h15 à Monistrol.
Demain, une étape importante nous attend : 500 m de dénivelé positif entre Monistrol et Saugues.
Lundi 17 février
G : Ce matin, j’étais fatiguée, mais motivée. Nous avons monté pendant longtemps et c’était bien et puis ensuite plus dur. J’ai vu des moutons et des vaches et aussi des chiens en liberté. J’ai eu peur d’un chien à cause de son regard même s’il était gentil. Nous avons marché pendant 7h avec des petites pauses pour ne pas nous refroidir. Demain, nous marchons 19 km.
Nathalie : Aujourd’hui, G s’est réveillée inquiète mais déterminée. Elle a franchi avec courage le dénivelé de 500 m positif qui nous attendait à la sortie de Monistrol d'allier. Nous avons réellement pris notre temps pour atteindre notre objectif sans encombre et en bon état.
Les massages et autres étirements sont devenus notre routine et notre corps nous remercie. En arrivant à Saugues, G a prononcé cette phrase “ nous ne sommes pas fortes mais nous sommes courageuses”. Un pas, toujours un pas.
Mardi 18 février
G : Aujourd’hui le parcours m’a plu, mais nous avons eu beaucoup de montées et la neige nous a ralenties. J’ai mal, mais la douleur ne m’empêche pas de continuer. C’était bien d’être encouragée par les habitants sur le chemin. Ce soir, nous sommes seules entre filles dans un immense gîte où nous nous sommes fait à manger et c’était cool.
Nathalie : Nous avons fait le parcours de Saugues au domaine du Sauvage en plus de 8h. G ne s’est pas plainte et a tenu la distance en prenant parfois la tête. Je suis fière d’elle et des progrès qu’elle a accomplis en 4 jours. Nos corps ont besoin de récupérer alors demain nous prévoyons une plus petite étape.
Mercredi 19 février
G : Ce matin, j’étais fatiguée au réveil mais motivée pour le chemin. Tout m'a semblé plus facile que d'habitude, même si j’ai mal sous les pieds. Ce midi, il y avait une pancarte qui vous invitait à entrer dans un jardin pour nous reposer. Un coq et des chiens sont venus nous voir. Maintenant, je suis fatiguée et je vais me reposer pour demain🧡
Nathalie : Aujourd’hui, l’étape était de 13 km environ, car nous avons dû rebrousser chemin. Occupées à des exercices de prononciation pendant la marche, pas toujours facile de rester concentrées sur les indications du GR 65.
G a encore mal sous la plante des pieds. Nous avons essayé plusieurs techniques, semelles changées, chaussettes plus fines, lacets plus détendus. Pour le moment pas de résultat. Nous allons encore attendre que les chaussures “se cassent” et sinon, nous aviserons. Ce soir, nous nous préparons à manger en autonomie.
Jeudi 20 février
G : Aujourd’hui, j’ai encore progressé car j’avance plus vite, les douleurs sont moins intenses, mais je déteste toujours les montées. J’étais contente d’arriver et je suis fière de moi
Nathalie : J’ai peu dormi cette nuit. La pénurie d’hébergements abordables aux endroits où nous avons besoin de faire une étape m’a tracassée. En effet, G n’est pas encore prête pour des étapes de 27 km comme celle de Aumont-Aubrac/Nasbinals et trouver des alternatives avec des étapes plus courtes est véritablement un parcours du combattant.
Nous sommes cependant arrivées et cette nuit sera, je l’espère, plus sereine.
G s’est montré entreprenante et résistante aujourd’hui et ne se désespère pas de réussir prochainement à cheminer sur de parcours plus longs.
Vendredi 21 février
G : Aujourd’hui, je me suis réveillée fatiguée, mais ça va et pour la marche, j’ai pas mal aux pieds 🧡
Nathalie : Malgré une mauvaise nuit due à un méchant rhume et un matin où G et moi-même, n’étions pas de super humeur, nous avons pris le chemin à la rencontre du vent froid des plateaux de l’Aubrac.
Le temps et les pas passants, nous nous sommes rassérénées malgré un pique-nique dehors à l’abri des pins avec un ressenti 0°c. Nous avons ensuite terminé notre chemin d’un rythme soutenu pour nous mettre au plus vite au chaud et en profiter pour laver notre linge. G a réussi à tenir la cadence mais ses talons sont gonflés. J’espère que les plus petites distances prévues ces deux prochains jours auront raison de ce désagrément. Sinon, nous prendrons notre premier jour de repos en début de semaine prochaine. J'oubliais, nous marchons maintenant depuis une semaine.
Samedi 22 février
G : Aujourd’hui, je me suis réveillée fatiguée et nous avons réalisé que l’étape serait plus longue que prévue, mais la pluie m’a motivée à avancer sur le chemin. Elle ne s'est pas arrêtée de la journée. Heureusement, nous avons trouvé un abri pour nous reposer 10 mn, puis un bar pour manger le midi et nous réchauffer, mais tous les commerces pour acheter à manger pour le soir étaient fermés jusqu’à 15h, donc nous avons dû repartir sans rien. Ensuite, j’ai eu très très mal aux pieds et j’ai cru que j’allais arrêter, mais Nathalie m’a donné la force d’avancer. Encore une victoire.
Nathalie : Encore une journée qui pique ! Matin : après un lever maussade, nous avons pris notre petit déjeuner avec du retard car notre hébergeur n‘était pas là à 8h et nous sommes parties à 9h15. Puis la pluie et le vent, sans discontinuer sur les plateaux de l’Aubrac.
Pas de lieu pour s’abriter, excepté un abri bienvenu où j’avais déjà vu des randonneurs passer la nuit.
Un constat général : pourquoi l’hiver n’a-t-on pas le droit, la possibilité d’aller au petit coin dans les toilettes publiques indiquées par les municipalités ? Elles sont à 90% fermées.
Bref, après quelques aléas, nous sommes (courageusement pour G) arrivées à Aubrac où notre hôte nous a accueillies dans un établissement qui nous a réchauffé le cœur, le corps et nos vêtements. Nous y goûtons un repos bien mérité !
Dimanche 23 février
G : Aujourd’hui, nous devions aller dans une boulangerie-épicerie avant sa fermeture à midi. Mais comme je me suis réveillée tard et que je n’avance pas vite, Nathalie a dû effectuer le dernier…kilomètre en avant en me laissant derrière. Mais je n’ai pas vu la boulangerie et j’ai demandé à un monsieur de l’appeler pour lui dire où j’étais, mais le téléphone Seuil ne captait pas, alors j’ai dû appeler Célestin, notre responsable de marche, pour qu’il appelle Nathalie sur son téléphone personnel. Tout s’est bien terminé et nous avons continué notre chemin jusqu’au gîte :
Nathalie : Très beau début de journée avec un ciel aussi bleu qu’il était pluvieux hier.
Grosse descente vers Saint Chély d’Aubrac puis remontée vers notre gîte où nous avions prévu de passer notre jour de repos.
Mais nous avons changé d’avis car la seule chaleur que nous a procuré la cheminée n’a pas suffi à nous convaincre d’y rester deux nuits.
Nous avons rebattu les cartes et décidé avec G d’effectuer notre pause à Espalion où nous partons demain.
Lundi 24 février
G : n’a pas écrit
Nathalie : Aujourd’hui, une étape de 21 km. G a encore eu mal aux pieds. Nous sommes allées consulter dans une pharmacie. En fait, elle souffre d’oedème au niveau des chevilles, des mollets et des talons.
Nous essayons un traitement pour la circulation veineuse et allons aussi consulter demain un vendeur de chaussures pour la randonnée. Demain, journée de repos à Espalion.
Mardi 25 février
G : Hier, c’était dur entre Saint Chély d’Aubrac et Espalion, mais nous y sommes arrivées.
Aujourd’hui, c’est notre jour de repos et j’en ai profité pour dormir plus que d’habitude et ce matin, je suis allée chez le coiffeur pour couper mes cheveux et ensuite à l’église pour faire tamponner notre crédential. Nous avons aussi vu une pharmacienne pour m’aider à soigner mon problème de pieds gonflés et j’espère que ça va marcher. Ce soir, nous mangeons avec d’autres randonneurs et Florian le propriétaire du gîte. Demain, nous partons tôt car nous avons une grosse étape.:
Nathalie : Une journée de repos consacrée à prendre soin de G (coiffeur, nouvelles chaussures) et également à quelques exercices de français, puis à préparer le repas du soir et à échanger avec d’autres pèlerins (enfin !). Ce soir, on ne traîne pas car demain une longue étape (pour nous) nous attend avec un lever plus tôt
Mercredi 26 février : Campuac
G : Aujourd’hui entre Espalion et Campuac, c’était dur, voire très dur parce que c’était la première marche la plus longue que nous avons faite (23 km) avec beaucoup de montées et de descentes. J’avais mal aux pieds et du mal à marcher. J’ai baigné mes pieds dans l’eau de source pour qu’ils dégonflent et ce soir dans une cuvette d’eau froide avec du gros sel. J’ai quand même réussi à terminer cette étape !!! Demain, une autre étape entre Campuac et Conques 💙
Nathalie : Cette journée était éprouvante tant sur le plan physique que psychologique. J’ai dû pousser G dans ses retranchements pour qu’elle trouve la force nécessaire afin de terminer cette étape de 23 km, que j’ai trouvée également difficile.
Nous n’avons pas le même rythme et je passe du temps à l’attendre, alors que physiquement mon corps a besoin d’une certaine dynamique pour éviter la fatigue et il est important qu’elle intègre certaines règles de randonnée, par exemple, ne pas s’arrêter dans les montées quitte à marcher lentement, réaliser la plus grande partie du chemin le matin quand on est frais, avant la pause déjeuner etc… La récompense a été de réussir cette étape ensemble, malgré ses douleurs aux pieds. J’espère vraiment que nous allons finir par soigner cela.
Jeudi 27 février : Conques
G Je me suis réveillée très fatiguée car j’ai eu du mal à m’endormir à cause d’un pèlerin qui ronflait. Nathalie est même partie dormir dans le canapé en bas. A part mon mal aux pieds et aussi à mes genoux, la marche m’a plu. J’ai vu des agneaux avec leurs mamans, trop mignons. ! La descente vers Conques n’était pas si difficile que les gens le disent. Le village est magnifique et nous dormons dans une chambre dans le dortoir de l’abbaye. Nous y avons bien mangé
Nathalie : Après une mauvaise nuit due aux ronflements d’un pèlerin, nous avons entamé la journée sous un temps clément.
Les douleurs aux pieds de G persistent mais avec de la patience et parfois de l’insistance, nous avons terminé l’étape et avons dépassé les 200 km de marche depuis notre départ du Puy en Velay.
A Espeyrac, Isabelle, qui tient un gîte-épicerie, a confié une mission à G : déposer une médaille à Saint Jacques de Compostelle pour le salut d’une de ses proches et des pèlerins. Nous avons toutes, les deux, été très émues.
Une fois arrivées à Conques, j’ai montré à G la montée que nous aurons à gravir demain matin pour la préparer psychologiquement.
Ah oui, j’oubliais, j’ai composé une chanson ce matin, sur le chemin. Je vous en ferai part bientôt.
Vendredi 28 février et Samedi 1er mars
G : Hier, c’était l’enfer ! Nous sommes parties de Conques à 9h et avons fini la montée à 11h. J’avais trop mal aux pieds et je n'arrivais plus à avancer. En arrivant à Decazeville, nous avons décidé d’appeler le 15 pour avoir un avis médical après avoir consulté une pharmacie. Un médecin nous a rappelées vers 21h et il a dit que mes pieds étaient enflammés parce que je marchais et que je n’étais pas habituée et il a dit de prendre de l'ibuprofène. Aujourd’hui, j’ai dit OK pour me reposer. Demain et après-demain, on fera une petite étape.
Nathalie : Ah ! Ces deux jours, surtout ce vendredi, je m’en souviendrai. Fatiguées, démoralisation, frustration, tout était difficile. Fatigue, car mal dormi ; Démoralisation, car G n'avançait pas (normalement) malgré les efforts. Frustration, car je ne savais plus que faire pour aider et soigner G. Heureusement, nous sommes arrivées au gîte de La Petite Tribu où nous avons pu nous remettre les idées en place, échanger avec notre correspondant de marche. Je suis à nouveau allée prendre conseil auprès d’une pharmacie qui m’a dit que comme il n’y avait pas de médecin, qu’il fallait appeler le 15 et en fin de soirée, nous avons eu un diagnostic. Aujourd’hui, je suis allée acheter médicaments, chaussettes etc… pour le confort de G et elle avait comme ordre de se reposer.
Nous avons décidé ensemble de faire, dans un premier temps, des petites étapes ces prochains jours (10 km)
Dimanche 2 mars
G : C’était bien aujourd’hui. Je me suis réveillée en forme pour la marche et je n’avais pas mal aux pieds comme ces derniers jours. J’ai bien aimé regarder les vaches et leurs petits.
On a pris le temps de pique-niquer au soleil et de profiter de la pause ❤️
Nathalie : Comme prévu, nous avons réalisé une étape de 11 km, sous un magnifique soleil, à tel point que nous avons pique-niqué en short et en tee-shirt. G a bien moins souffert de ses pieds aujourd’hui ; c’est encore un peu sensible, mais à un moment, elle m’a dit qu’elle appréciait cette étape de marche.
Demain nous prévoyons 15 km et nous verrons ensuite
Lundi 3 mars : gîte La Mariotte à Montredon → Le Relais de la Bourrache – Seyrignac
G : J’étais fatiguée ce matin. J’ai, à nouveau, eu mal aux pieds. On a marché, on s’est arrêtées, on a mangé, on s’est arrêtées et après un monsieur est venu me chercher pour finir l’étape à cause de mes pieds. Mes chevilles étaient très gonflées.
Nathalie : Cette nuit, j’ai à nouveau eu une insomnie et cela ne m’a pas empêchée d’être opérationnelle pour notre trajet du jour, 15 km de Montredon à Seyrignac. Malheureusement G a de nouveau eu mal aux pieds et nous avons décidé à 3 km de l’arrivée, qu’elle continuerait en voiture jusqu’au gîte, l’hébergeur nous ayant gentiment proposé de passer la chercher devant l’église de Saint Jean Mirabel. J’ai souhaité finir l’étape à pied car rien ne m’en empêchait. Je pense à la vue des chevilles de G qu’elle souffre d’un problème de retour veineux, car on ne voit plus sa malléole. Nous irons demain commander des chaussettes de contention à Figeac, mais pour prendre les mesures elle ne devra pas avoir marché avant. Notre hébergeur va donc nous emmener jusqu'à la pharmacie, en espérant qu’elle aura la bonne taille. Sinon, nous demanderons aux autres. Nous avons donc prévu de dormir à quelques kilomètres de Figeac.
Mardi 4 mars
G : Ce matin, Alain, notre hébergeur a bien voulu nous amener dans une pharmacie à Figeac car il ne fallait pas que je marche avant qu'on prenne mes mesures de mollet pour avoir des chaussettes de contention. Je suis repartie avec et j’ai marché pendant 2h. J’ai eu encore mal, mais c’était moins douloureux. Nous avons fait quelques courses puis une fois arrivées au gîte, j’ai appris que nous avions des chambres individuelles séparées. Je n’y suis pas habituée. Puis Nathalie est venue me proposer de rencontrer une dame qui s’appelle aussi Nathalie qui s’est occupée de soigner mes pieds et mes épaules. Nous avons discuté et cela m’a fait aussi du bien. J’espère pouvoir aller mieux maintenant.
Nathalie : Tout roule comme sur des roulettes. Avant de nous rendre au gîte du Relais Saint Jacques où nous avons été accueillies avec bonheur, nous sommes passées par Figeac. G m’a semblé mieux marcher avec ses chaussettes de contention.
Nous en avons profité pour passer par le centre de cette ville et admirer son architecture, échanger avec les passants qui nous questionnent et pour faire les courses
G a profité de l’attention de nos hôtes et je pense qu’elle va repartir reboostée. J'espère que nous passerons une bonne journée demain à marcher vers notre objectif.
Mercredi 5 mars
G : Aujourd’hui avec mes chaussettes de contention, j’ai bien marché même si l’étape était longue. Nous sommes arrivées dans une ferme où il y avait des brebis avec des agneaux et j’ai aidé à mettre le foin pour les nourrir. Le soir, il faisait froid car il n’y avait pas de chauffage dans le gîte, heureusement, nous avons bien mangé.
Nathalie : Nous avons bien marché. G était plus à l’aise, seuls les derniers kilomètres ont été plus pénibles car nous n’avons plus d’eau et le dernier hameau où nous sommes passées n’avait pas d’épicerie ; l’eau potable à côté de l’école était coupée, l’eau potable du cimetière était coupée et on ne nous pas répondu lorsque nous avons sonné chez l’habitant. Le causse est magnifique et l’accès à la source d’Ussac, hameau et gîte où nous avons fait étape est très plaisant. Nous avons été accueillies avec gentillesse et générosité par Didier, notre hébergeur et Dominique, le propriétaire de la ferme, de la bergerie et des animaux nous environnant, notamment de magnifiques paons très curieux. J’aurais bien fait une pause dans cet endroit apaisant. Mais voilà, c’est le moment de repartir après avoir un peu “galéré” pour trouver nos hébergements des prochains jours, mais le bouche à l’oreille a fonctionné
Jeudi 6 mars
G : Aujourd’hui, je n’ai pas grand-chose à dire. J’étais motivée pour reprendre une marche régulière car j’ai de moins en moins mal aux pieds. Le chemin était agréable et ce soir il y a enfin une télé dans le gîte !!! ❤️
Nathalie : La marche s’est bien déroulée. Le soleil était au rendez-vous, ainsi que le vent.
Nous avons été dépannées pour notre hébergement de ce soir grâce à “radio camino” et nous dormons dans un petit gîte typique, mais flambant neuf. On va bien récupérer j’espère. G a bien tenu la distance. Maintenant repos !
Vendredi 7 mars :
G : Nathalie m’a dit qu’aujourd’hui nous avons dépassé les 300 km de marche. Je suis très contente et fière de ce que nous avons accompli car au début, je ne pensais pas continuer aussi longtemps.
A la question qu’est-ce qui m’a plu : tout.
On a marché à bonne allure mais aussi parfois plus doucement pour profiter du paysage et des jolis chemins. Ce soir, on va au restaurant manger des pizzas. Miam - Miam - Miam et dodo - dodo
Nathalie : Quelle belle journée pour randonner sur le chemin. Le Quercy est exquis. Petits chemins ensorcelants avec ses murets de pierre et ses lézards. Les conversations variées avec G et une rencontre avec un vieux monsieur en arrivant à Varaire qui nous a raconté les passages de sangliers dans ses pâtures, la disparition des truffes à cause de cette espèce.
Et puis un accueil amical de la patronne des Marronniers et ce soir pizzas dans le petit restaurant du village.
Samedi 8 mars
G J’avais toujours mal aux pieds ce matin mais j’ai continué à avancer ; pendant la marche nous avons vu des chevaux dans une pâture et aussi des cavaliers qui faisaient une course d'endurance avec leurs chevaux. Nathalie m’a dit que c'était une habitude dans les environs de Vaylats. Nous avons eu un rendez-vous avec une dame médecin pour mes pieds. Je vais continuer avec des chaussettes de contention.
Nathalie : Le vent nous a accompagnées toute la journée. Nous avons marché presque 17 km et sommes arrivées tôt dans l’après-midi. Je me suis consacrée une bonne partie de la matinée à essayer de trouver un spécialiste angiologue ou un médecin qui pourrait faire une vraie consultation à G pour ses pieds. Après plusieurs appels et d’attente au téléphone, j’ai pu obtenir le numéro du service de la maison médicale de Lalbenque là où nous dormons ce soir. Je suis tombée sur un répondeur téléphonique mais un médecin m’a rappelée et nous a proposé un rendez-vous ce soir à 18h15. J’étais tellement contente que mes efforts payent enfin. Nous allons avoir enfin un vrai dialogue et peut-être pouvoir mieux traiter les douleurs de G. Résultat : manque d’habitude de marcher, peut-être besoin de semelles podologiques et maintien des chaussettes de contention avec anti-inflammatoires si G continue à avancer.
Dimanche 9 mars : Cahors
G n’a pas écrit
Nathalie : Ah la pluie ! 6h de pluie, une mini pause dans un abri de pierre bienvenu, le temps de manger un bout et de sécher les capes de pluie, puis re-pluie jusqu’à Cahors.
Mais enfin la pause demain, lavage des vêtements et l’achat de médicaments, chaussettes, “miam miam dodo” pour préparer la suite de notre marche
Lundi 10 mars : Cahors
G n’a pas écrit
Nathalie : journée de repos…. enfin presque ! Rendez-vous obtenu avec un podologue pour l’après-midi. Préparation des nouvelles étapes après Cahors en respectant des distances moyennes, en acceptant des refus ; quête de tampons pour la crédentiale, achat pour G de nouvelles chaussettes de contention etc…
Mes pieds sont moins fatigués à marcher une journée lol. Bref un moral plutôt en berne.
Mardi 11 mars : Lhospitalet
G : Mes pieds vont de mieux en mieux et j’aurais bientôt des semelles podologiques. Mais le moral, bof ! Je suis fatiguée. Les montées m’avaient manqué et ça m’a fait du bien d’en faire aujourd’hui. Le repas était super et je me suis régalée
Nathalie : Dotée de nouvelles paires de chaussettes de contention, G a attaqué la fameuse montée à la sortie de Cahors et s’en est plutôt bien tirée. Qui aurait pu s’en douter il y a bientôt un mois ? Pas elle ! Nous traversons cependant quelques vents mauvais depuis quelques jours au niveau relationnel. Nous sommes frustrées, l’une parce qu’elle souhaiterait tant aider l’autre à rattraper ses années délicates et l’autre parce qu’elle voudrait y arriver. Mais il n’y a pas de miracle ! Et pas de baguette magique. Seul le temps fera son affaire et le chemin également.
Sinon cette marche entre Cahors et Lhospitalet fut un bonheur entrecoupé bien sûr de montées et descentes, sinon ce ne serait pas drôle ! Nous avons été gâtées par nos hôtes qui nous ont concocté de bons plats dont un hachis parmentier de canard. J'avoue, j’ai trop mangé
Mercredi 12 mars
G : Je suis fatiguée, mais l’étape n’était pas dure. J’ai bien aimé. Quand nous sommes arrivées au gîte, il s’est mis à pleuvoir.
Nathalie : Je me suis réveillée en petite forme. 20 km… encore 20 km. Parfois, je me demande pourquoi… et puis, nous avons avancé toutes deux, puis l’une devant l’autre et l’autre devant l’une. Après 5 h de marche, nous avons pique-niqué et avons fini la dernière heure à marche forcée, car nous voyions poindre l’orage au-dessus de Montcuq. Et badaboum ! 5 mn avant d’atteindre notre but, une méga averse de grêle. Mais enfin arrivées, nous profitons d’une accalmie pour faire quelques courses dans le village. Et surprise, un jeune pèlerin s’est joint à nous pour le dîner. Ça change !
Nos hôtes, ce soir, nous ont préparé un repas qui va recharger nos batteries pour demain.
Jeudi 13 mars :
G : Aujourd’hui, je me suis réveillée fatiguée, mais nous n’avons pas marché vite car le gîte n’ouvrait pas ses portes avant 17h. Sur le chemin, nous avons rencontré un chien qui nous a tenu compagnie pendant la pause déjeuner. Son maître est venu le récupérer ensuite, car il avait une puce GPS. Le gîte était une ferme où il y avait plein d’animaux (des canards, des vaches, des moutons, des ânes, des chèvres)
Nathalie : Belle journée avec des montées, des descentes, la traversée de Lauzerte et l’arrivée à la ferme du Parry en fin d’après-midi.
Marie nous a présenté ses animaux (vaches, veau, ânes, poules, biquettes, moutons, cheval). Du bonheur ! Une vie simple et bien remplie. Merci ! Merci
Vendredi 14 mars
G : Aujourd’hui, je me suis réveillée en forme. En partant du gîte, je ne me suis pas assez couverte car il faisait beau… mais il faisait froid ! Et on a marché dans l’herbe mouillée du chemin pendant longtemps. Mes chaussures et mes chaussettes étaient complètement trempées et je me suis arrêtée pour en changer. Nous avons donné de l’herbe à manger à un âne et des moutons. Il y avait un tout petit agneau que l’âne est venu voir pendant sa sieste pour vérifier qu’il allait bien. J’aime bien le gîte où nous sommes ce soir.
Nathalie : Je devais être tellement bien chez Marie et Jean-Yves que j’en ai oublié mes téléphones chez eux ce matin ! Heureusement, je m’en suis aperçue (et elle aussi) donc le demi-tour ne fut pas trop long !
Nous avons aperçu des chevreuils aujourd’hui. Hier, c’était des lièvres.
Malgré le soleil, nous avons eu froid, alors que nous déjeunions dehors à midi. Nous sommes enfin arrivées chez Prisca et Guilhem qui nous accueillent avec bienveillance et nous font goûter leurs infusions naturelles produites sur place car Prisca est maraîchère bio et Guilhem, cuisinier! Je sens déjà les bons effluves pour le dîner de ce soir ! Après l'effort, le réconfort !
Samedi 15 mars : Auvillar
G : n’a pas écrit
Nathalie : Cela fait un mois pile que nous sommes parties du Puy en Velay. Joyeux mensu-versaire !
Nous profitons de notre petit déjeuner avec Prisca et Guilhem qui nous a fait un gâteau. Puis direction Auvillar, le temps est beau mais plutôt froid ! Nous longeons le canal après être passées sur le marché de Moissac prendre des amandes et du bon pain. Le trajet est monotone et nous nous arrêtons à Pommevic pour manger (dehors). Il fait toujours froid, alors nous reprenons le chemin pour arriver rapidement. Auvillar est vraiment sympa. Nous arrivons enfin et profitons pour prendre soin de nous, recoudre des vêtements et de mon côté mettre un peu de musique.
Nos hôtes sont chaleureux et Yvan hilarant. Le soir, nous a amené deux pèlerins supplémentaires, William et Marie-Pierre, étudiants québécois Nous avons mangé indien (succulent) et beaucoup ri. Quel bonheur !
Dimanche 16 mars : Miradoux
G : n’a pas écrit
Nathalie : Une journée froide, ensoleillée et monotone entrecoupée par notre passage à Flamarens lieu que j’affectionne particulièrement. G va bien, elle s’exprime de plus en plus au contact des hôtes et des pèlerins. Ce soir, nous étions quatre pèlerins et deux pèlerines à table. Nous avons également rencontré Sébastien, un pèlerin avec lequel nous avons effectué un bout de chemin et bien discuté sur le sens de notre marche. Demain, petite étape jusqu’à Lectoure
Lundi 17 mars
G : Ce matin, je me suis réveillée fatiguée car j’ai mal dormi cette nuit, mais j’étais motivée pour marcher. Par contre, j’avais trop mal aux pieds car j’avais oublié de mettre ma poche glacée pour les soulager. Comme l’étape n’était pas longue, nous avons marché tranquillement. J’ai pris conscience que j’aime bien marcher.
Nathalie : Nous avons toutes les deux, mal dormi. La maison trop froide ? Nous reprenons la route, plutôt le chemin vers Lectoure. Petite étape et beau soleil qui ne nous lâchera pas de la journée. Pique-nique sympa au bord d’un étang. Et arrivée à Lectoure qui contrairement à ce que disent les guides touristiques ne me charme pas. Il faut dire que j’ai vraiment peiné à nous trouver un hébergement et que j’ai fini par trouver deux chambres d’hôtes via AirBnb car tous les gîtes qui indiquent être ouverts à partir de mars (mi-mars) n’ont pas accepté de nous accueillir. De plus, lundi, donc quasiment tout est fermé et pas de possibilité de cuisiner. Heureusement, une boulangerie nous a dépannées avec deux sandwichs. Vivement demain !
Mardi 18 mars
G : J’ai bien dormi cette nuit dans un grand lit, dans une chambre pour moi seule et avec du chauffage. Ce matin, je serais bien restée au lit. J’ai bien aimé l’étape que je n’ai pas trouvé trop longue. Demain, on verra ❤️
Nathalie : Aujourd’hui, 22 km prévus jusqu’au gîte l’Encre après La Romieu
Je suis vraiment contente des progrès de G. Elle ne m’a quasiment pas lâchée sur le chemin. Elle a tenu le rythme. Nous avons bien marché toute la matinée et avons déjeuné au bout de 4h30 de marche (pain et jambon comme souvent), à l’abri du vent qui lui non plus ne nous a pas lâchées.
Nous avons terminé les derniers kilomètres tranquillement et après la douche G a demandé à Romain si elle pouvait regarder un film !!! (sans m’avoir demandé au préalable) quelle coquine ! Alors, nous voilà avec la télé installée dans la chambre et on va regarder un film. lol.
Mercredi 19 mars : Montréal du Gers
G : Ce matin, c’était dur, j’ai mis une heure pour me sentir bien en marchant. Le lever du soleil était beau. A Condom, nous nous sommes arrêtées pour m’acheter un short et un sac à rêves. L’étape était très dure, mais on y est arrivé !!! 🧡
Nathalie : La journée aurait pu mieux commencer. Après une nuit passée avec les adorables chats de la maison que j’ai acceptés dans la chambre, mais à condition que G leur ouvre s’ils en manifestent le désir, le matin a été houleux. Comme cela s’est déjà produit, G a manifesté sa mauvaise humeur et je n’ai pas apprécié son comportement et sa réaction. S’en est suivi une discussion, réitérée ce soir pour lui expliquer que chacun peut avoir des difficultés à se réveiller mais qu’il n’est pas sympa de s’en prendre aux autres. Bref.
Après un excellent déjeuner, nous sommes parties pour une étape de 27 km jusqu’à Montréal du Gers, avec un arrêt à Condom pour équiper G chez Caminoloc (un grand merci à eux pour les conseils et l’accueil réservé à notre binôme Seuil). C’est notre première vraie grosse étape et cet arrêt à Condom nous a retardées. De plus, nous n’avons pas rencontré de commerce pour nous alimenter une fois sur le chemin et avons puisé dans notre reste de stock quelques amandes, un morceau de fromage, une pomme, une banane.
Enfin après 27 km de marche, nous sommes arrivées à Montréal du Gers et avons passé une excellente soirée en compagnie de notre hôtesse et d’une autre marcheuse.
Jeudi 20 mars : Eauze (chez Nadine)
G : Ce matin, c’était dur car je me suis disputée avec Nathalie. Et l’étape aujourd’hui m’a semblé dure et longue, mais j’ai bien aimé. Dans le gîte, il y avait une piscine et je me suis baignée, même si l’eau était froide. Demain, c’est le jour de la pause.
Nathalie : Quelle journée ! Embrouille avec G dès le matin, après une nuit douloureuse pour ma cheville. J’aimerais tant pouvoir commencer une journée sans stress.
Après la marche, la solitude, puis la douleur qui s’intensifie. J’appelle mon médecin, rendez-vous en visio demain midi.
Nous arrivons et croisons la route d’un joli écureuil. Les semelles de G ont été livrées dans le gîte qui nous accueille. G les essaie et se sent bien avec. Je lui ai réservé un gîte qui dispose d’une piscine. Je ne lui en avais pas parlé car je voulais lui faire la surprise et en même temps vu le temps, je craignais qu’elle ne puisse y accéder. Mais pas de problème, alors ni une, ni deux, elle prend la douche, met son maillot de bain et n’hésite pas à pénétrer dans l’eau froide. Elle est ravie.
Ce soir, nous cuisinons ou plutôt G cuisine car je dois être le plus possible au repos en attendant le diagnostic. Et demain, jour de repos.
Vendredi 21 mars : Repos
G : Aujourd’hui, c’était jour de pause. J’ai profité de la télé pour la regarder toute la journée et vers 18h, j’ai marché 30 mn pour m’entraîner avec mes nouvelles semelles.
Nathalie : Nuit agitée malgré l’endroit agréable et tranquille.
Visio ce matin avec Célestin, notre responsable de marche, et G, puis rendez-vous en visio avec mon médecin. Diagnostic, entorse. Bon… Il me propose une attelle pour continuer à marcher, des anti-inflammatoires. Direction la pharmacie qui heureusement dispose de l’attelle prescrite. maiselle me fait mal au tibia. Je dois la garder H24 sauf pour la douche, pendant 7 jours et ensuite pour la marche. Je reviens à pied de la pharmacie pour tester. Ça comprime avec mes chaussettes ! Heureusement, Nadine, notre hôte, me dépanne avec une vieille paire de chaussettes plus fines, le temps que j’en trouve de nouvelles. On verra demain ce que cela donne. Nous allons réduire le temps de marche d’autant que G a mal avec ses nouvelles semelles.
Bref ! Ce n’est pas le pied tout ça !
Samedi 22 mars :
G : Comme Nathalie a une entorse, ce matin la dame du gîte nous a emmenées en voiture pour faire moins de kilomètres. De mon côté, j’ai eu mal aux pieds, mais je marche plus droit qu’avant. Et j'oubliais, nous avons eu du beau temps pour marcher. Il s’est mis à pleuvoir après notre arrivée.
Nathalie : Après une nuit récupératrice, nous nous sommes levées dans une bonne ambiance et avons pris notre petit déjeuner avec les autres pèlerins. Ma cheville a un peu, mais j’ai toujours mal au tibia. Nadine, notre hôte, a accepté de nous avancer sur le chemin car l’étape prévue était bien trop longue pour que je puisse la faire en entier et heureusement car j’ai eu assez vite mal au tibia. Nous avons donc fait des pauses régulières et profité du soleil et de l’air doux pour pique-niquer au bord d’un champ. G supporte plutôt bien ses semelles, sauf que le pied le plus corrigé lui fait mal, mais il faut laisser à son corps le temps de s'y habituer.
Demain, nous avons une étape de 19 km jusqu’à Aire sur l’Adour. J’espère y arriver. Si je souffre toujours, j’ai prévu de passer à la clinique pour un avis médical.
Dimanche 23 mars : Aire Sur l’Adour
G : Aujourd’hui, j’ai entendu des coups de feu. J’ai cru qu’on avait tiré sur Nathalie, mais c’était des chasseurs qui ont tué un sanglier. On a rencontré une dame sur le chemin, elle était très gentille et après on a mangé avec des pèlerins. Puis nous sommes arrivées à l’hôpital pour Nathalie. J’ai appris que Nathalie est en arrêt maladie à cause de son problème à la jambe. Je suis triste de la voir partir maintenant ❤️
Nathalie : Ce matin, nous nous sommes préparées efficacement. A 8h30, nous sommes parties pour Aire sur l’Adour. L’objectif du jour étant d’atteindre la clinique ou plutôt les Urgences à l’entrée d’Aire sur l’Adour.
Pendant la marche, nous avons entendu des coups de feu dans la forêt que nous traversions et une meute de chiens qui aboyaient. J’ai pensé que c’était une chasse aux sangliers et un peu plus loin, nous avons eu la confirmation. Les chasseurs et leurs chiens avaient abattu un sanglier.
Sur le chemin, nous avons également rencontré Fara, une randonneuse qui s’était égarée et elle nous a ensuite accompagnées vers Aire sur l’Adour (dans la bonne direction).
Fara a mis de côté ses activités professionnelles pour créer une association et elle marche pour récolter des fonds destinés aux enfants malgaches.
Puis nous avons déjeuné avec elle et deux jeunes suisses allemands, Jeanine et Gian Marco, ainsi que Guillaume, un pèlerin qui aimerait devenir accompagnant chez Seuil. Ensuite, nous avons repris la route, mais j’ai beaucoup souffert sur tout le trajet et me suis “traînée” jusqu’aux Urgences.
Des clichés radios ont été réalisés. Pas de fracture, mais tous les symptômes de la périoste. Une seule solution, repos. Je me vois contrainte d’abandonner la partie. Mais une autre accompagnante va prendre le relais pour continuer le chemin avec G. Nous allons organiser cela.
Du lundi 24 au mardi 25 mars
G : n’a pas écrit
Nathalie : Je suis en arrêt maladie et j’attends mon rapatriement. Une nouvelle accompagnante doit venir me relayer.
Mon état d’esprit est partagé. Je suis triste de ne pouvoir achever cette aventure avec G, mais je dois prendre soin de moi. J’aimerais qu’un petit miracle se produise et que la douleur disparaisse définitivement. J’ai envie de repartir marcher… et de nous projeter à nouveau. Mais non, la douleur est restée présente et nous attendons de rencontrer Marielle
Mercredi 26 mars
G : Ce matin, je me suis réveillée pour dire au revoir à Nathalie. Première journée avec Marielle. C’était cool. La marche s’est bien passée, pas de douleurs aux pieds comme d’habitude. On a bien avancé. Ce matin, nous sommes passées près d’un lac, cela m’a rappelé l’endroit où on était avec Célestin, responsable de marche, quand nous sommes parties faire la marche d’entraînement avec le sac à dos. C’était une belle journée.
Marielle : Je viens prendre le relais de Nathalie qui a dû arrêter la marche avec G.
Je les ai donc retrouvées hier soir à Aire sur l’Adour, le temps d'une soirée, passage d’informations, passage d’habitudes, consignes etc…vécus à deux pendant leurs six semaines de marche en binôme.
Et je découvre G, belle jeune fille de 17 ans, en même temps souriante. Et ça y est, je retrouve une soirée autour de la table avec d’autres marcheurs, Stéphane du gîte “A la maison”, lieu superbe et accueillant, des proches, chacun discute, parle de ses projets, de ses voyages, de sa journée… C’est reparti.
Ce matin, on part pour 18 km, le chemin est plat, pas mal sur petites routes bitumées quand même… et ça déroule. Peu de monde (on va devoir attendre début avril et le début de la saison, comme ils disent !)
On échange beaucoup avec G et surtout on a un “bon petit rythme”. Les pieds font mal pour elle au démarrage. On verra cela plus tard.
On trainaille en prenant le temps en sentant l’arrivée, quelques photos, on fait une photo d’étape en symbolisant “39”. Respect la miss, et merci Nathalie qu'elle en soit là, présente aujourd’hui sur son chemin.
Gîte communal ce soir, en autonomie. On fait notre p’t repos, Uno, préparons les étapes suivantes : trouver des refuges - gîtes, voir le budget, le carnet de route et mots mêlés, vocabulaire avec… et Uno !!!
Ça y est… C’est reparti. Je suis bien et très heureuse de reprendre le chemin en accompagnant G.
Jeudi 27 mars : Arzacq
G : Ce matin, je me suis réveillée en forme pour la marche et j’ai bien aimé l’étape même si j’avais mal aux pieds ce matin. J’ai bien aimé l’étape ; Cet après-midi, on a trouvé un bel endroit. On s’est allongées sur le tapis de sol de Marielle. On était bien. Et après, j’ai marché rapide et c’était la fin d’étape. Ce soir, nous faisons le repas pour demain midi. On a décidé de faire une petite salade pour le midi : céréales, mozzarella, oeuf, quinoa… mima - mima !
Marielle : Belle étape aujourd’hui, petits chemins vallonnés. La météo est plutôt couverte mais que c’est beau ! 17 km. Partir doucement (G ce matin a mal aux pieds et marche tranquillement), papoter avec un agriculteur, de son travail d’agriculture et des semis à faire, se poser dans l’herbe, allongées sur le dos et les doigts de pied en éventail, avoir un grand sourire et la motivation décuplée quand un panneau Saint Jean Pied de Port indique 135 km et terminer en beauté à un rythme soutenu, discuter avec G de son chemin d’hier, de maintenant et vers demain.
Eh bien, c’est une belle journée !
Vendredi 28 mars : Pomps
G : Ce matin, je me suis bien réveillée et préparé, à temps pour demain à 8h. L’étape était longue, un peu dure. J’ai bien aimé les 21 km. Ce soir, nous sommes au gîte communal, en dortoir, c’est tout simple. J’aime bien et à demain !
Marielle : Bien belle journée ! Lever tranquille, chacun son rythme, mais efficace pour être en forme, avec le sourire à 8h pour démarrer. 21 km au programme, c’est quand même long. Très belle étape, première partie, ça monte bien, ça descend, on apprend à se servir un peu plus des bâtons. On traverse quelques petits villages. Mais, il est où le p’t café du village où on peut prendre son p’t café en discutant avec le vieux monsieur du coin ? Pas âme qui vive et pas de marcheur quasi aujourd’hui (nous sommes encore avant début avril). On voit les travaux de dernières minutes dans des hébergements qui vont bientôt ouvrir. Nous, ce soir, c’est encore le gîte communal qui ouvre exprès pour nous et deux autres marcheurs.
G est contente, … le Uno ce sera à 4 ce soir.
Tiens, on a pris le temps d’une chouette séance d’étirements en début de soirée ; le dos (ça pèse un sac quand même), les jambes (4 km/h c’est pas rien !) et les papattes (on soigne nos pieds, ils sont précieux sur le chemin) Clin d’oeil à Célestin, notre responsable de marche.
Samedi 29 mars : gîte Chez L – Maslacq
G : Ce matin, je me réveille en forme pour la marche et elle est dure. Pour la première fois, j’ai vu la montagne des Pyrénées. J’ai trop hâte d’arriver à la frontière de l’Espagne dans 4 jours.
Marielle. Très très belle journée.
“Bobos” en partant ce matin pour G, ventre, dos qui s’oublient et partent au fil des pas.
Sur le chemin, il y a : la distance, montées, descentes, mais aussi acheter un fromage local sur le marché, boire, un p’tit café en lisant le journal local, faire une pause, même petite pour prendre les quelques rayons de soleil de la journée et en préparant les étapes vers Saint Jean Pied de Port qui sera dans 4 jours. On a décidé d’un commun accord de filer avec des étapes de 20 à 26 km et faire là-bas une pause d’une journée.
Et puis dans l’après-midi, tout à coup, magique, au loin… la chaîne des Pyrénées pour la première fois en ligne de mire.
Arrivée au gîte Chez L, accueil de Béatrice. Chez elle, c’est bienveillance, beauté de son lieu et de cette personne… lumineuse, emplie de “bonnes ondes” et d’énergie. Soirée de partage, discussion en toute simplicité. Cette étape restera importante
Dimanche 30 mars : Navarrenx (L’Alchimiste)
G : Ce matin sur le chemin, on a vu un sanglier passer devant nous, peut-être des bébés. L’étape d’aujourd’hui était bien. Un peu long sur des petites routes en bitume, du coup mes pieds ont chauffé ! Mais ça va de mieux en mieux. J’ai bien aimé parce qu’on a encore vu les montagnes des Pyrénées. Ce soir, nous sommes dans un gîte particulier, il y a des ardoises un peu partout avec des mots, des messages, et des phrases 🧡
Marielle :: On se lève joyeusement (changement d’heure, on prend 1 heure… dur ! dur !). On profite du jardin magnifique au petit matin pour boire un café tranquille. On ajuste son sac, on part tôt, le soleil pointe son nez derrière la brume matinale. On marche. On reste en silence. On sent le corps se mettre en mouvement… On respire. On discute. On partage. On déroule les pieds. On se réexplique la marche propulsive, non crispée, on grandit le dos. On discute avec les “autochtones”. On cherche les marcheurs qui restent rares. On profite… On respire… On se sent vivant… On marche.
Lundi 31 mars : Aroue (chez Simone et Manu)
G : Aujourd’hui, on est parties un peu plus tard parce qu’on est allées faire les courses. On avait un super beau temps, le ciel était bleu. Et aussi, on s’est baignées dans une rivière cela nous a fait super du bien aux pieds. Après nous sommes arrivées au gîte. Une vue de “ouf” sur la montagne superbe. Ce soir, on a vu le soleil se coucher… On a attendu qu’il fasse noir pour voir les étoiles. C’est magnifique. Vive la vie 🧡🧡🧡
Marielle : Hier soir, nous avons fait une belle soirée-repas à l’Alchimiste. Cet endroit atypique, particulier, curieux… même un peu mystérieux, m’avait interpellée en regardant où faire halte à Navarrenx. Le “différent intrigue”, parfois inquiète même… alors… allons-y en restant soi et en acceptant l’autre comme il est ? oh là là ! On devient un peu philosophe sur le chemin.
On est accueillies donc par Jean Gaétan dit l’Alchimiste dans ce lieu atypique, chez ce personnage original mais aussi très naturel et très ouvrant.
Soirée : repas délicieux que chacun partage devant la grande cheminée dans un salon avec Aline et Fred qui s’occupent du lieu aussi. Ils nous partagent aussi le chemin qu’ils ont fait. La maison est emplie d’ardoises où sont écrites phrases, pensées, aphorismes. Il en a d’ailleurs placé par-ci par-là sur le chemin. A son image, il y a des tableaux, des lampes alliant le bois, le verre poli. Découverte de son univers qu’il assume et partage. Chouette moment et découverte.
On repart ce matin après avoir tiré une “carte”, message, réflexions. Pour moi ce sera “ce que tu as est suffisant pour être plus “L’Alchimiste”
Et bien… à notre réflexion. Bonne journée !
Mardi 1er avril: Ostabat (chez Marie)
G : Ce matin, nous sommes parties voir en plus le point de vue sur la montagne des Pyrénées, car aujourd’hui on avait une petite étape de 18 km. Il faisait trop chaud, alors on est parties à la rivière pour se rafraîchir et faire un pique-nique. Demain, je sais que l’étape de 27 km sera longue. Ça va être un peu dur parce qu’il va faire trop chaud. Mais c’est moi qui ai choisi de faire une grosse étape avant l'arrivée sur Saint Jean Pied de Port et la frontière espagnole. 🧡
Marielle : Petite étape de 18 km aujourd’hui. Alors on se rajoute une petite ascension au départ ce matin, sans sac, pour aller admirer la vue sur la chaîne des Pyrénées
On va la payer “cher” cet après-midi quand on aura à grimper 3h en plein soleil ! On a en tête l’étape de demain, 27,4 km pour l’arrivée à Saint Jean Pied de Port. G commence même à douter, à dire que ce ne sera pas possible.
Intéressant les challenges !
Sinon, je pourrais vous dire que nous sommes passées au Pays basque, j’admire les maisons aux volets rouge basque et vert.
Je pourrais vous dire que les paysages sont toujours aussi beaux, je pourrais vous dire que parfois il faut continuer à s’ajuster avec G, rester tranquille, laisser passer quand elle n’en peut plus, positive Qu’elle apprenne à gérer son impulsivité. Sa motivation est grande et elle surmonte les difficultés, grand respect
Je voudrais dire que le chemin “fait son oeuvre”.
G s’imagine des perspectives, un avenir qu’elle choisit, des stages, formation, l’envie est là. Elle en parle de plus en plus, on échange très facilement. Elle est à l’aube de ses 18 ans, elle veut faire des choix. Cela va être un autre chemin (et pas des moindres !) de réaliser ses projets, surmonter les difficultés, les changements de cap, recommencer peut-être souvent dans la vraie vie “d’après”.
Que ce chemin fait avancer, réfléchir, rend libre ! G je pense est à cette étape. J’admire vraiment
Mercredi 2 avril
G : Aujourd’hui, c’était un grand jour pour moi parce qu'on arrive à la frontière de l’Espagne. J’ai trois mots à dire : ” je suis fière - je suis heureuse - motivée pour la suite” 🧡.
Marielle : Étape d'arrivée à Saint-Jean-Pied de Port pour G , c'est la fin du camino francais comme on dit. Je suis vraiment admirative de cette jeune fille qui a su dire OUI pour cette marche Seuil, très fière d'elle En arrivant avec G, on s'est demandées ce que l'on ressentait, nos 3 émotions du moment ; Eh bien pour moi c'est : Heureuse- Confiante - Légère
03 Avril 2025 Saint Jean Pied de port
G. : Comme aujourd'hui, on a la pause, on a profité de Saint Jean Pied de port. Ensuite, on a pris le train le soir pour partir à Bayonne. Nous sommes arrivés et en nous promenant dans la ville, il y avait deux personnes âgées qui nous ont dit « Buon camino ». On a discuté avec eux… Cela m'a fait plaisir. Et c'était super intéressant. À chaque fois ils m'encouragent. (dessin : deux petits cœurs.)
Marielle : journée de pause à Saint-Jean-Pied-de-Port, prendre le temps le matin (mais dans un dortoir en fait… Les réveils sont matinaux ! ! !).
Quelques achats, retour par la poste de quelques surplus du sac… Mais surtout organiser la suite, une nuit à Bayonne, et transfert pour Arles, qui sera notre nouveau départ. En effet, ce sera pour notre binôme, la voie d'Arles, six semaines.
4 Avril 2025 Arles
G. : nous avons pris le train très tôt à 6h pour aller à Arles. Nous avons visité la ville. Le soir nous sommes chez Myriam, une dame qui accueille les pèlerins. On a chanté Ultréa avec la dame du gîte. Cela m'a fait du bien de chanter avec une autre personne. C'est moi qui ai proposé de chanter ensemble : je suis bien (dessin : deux petits cœurs.)
Marielle : passage par Bayonne, puis Arles. L'occasion de visiter ces superbes endroits, et en même temps, c'est aussi un peu un retour en ville, et pas toujours facile pour une jeune. Tentations, autre manière de se comporter ! ! Et toujours des moments très forts, par exemple cette rencontre impromptue avec un couple âgé, très élégant, qui s'arrête pour discuter avec nous, intéressé par cette marche Seuil en binôme tout en s'intéressant également au jeune de cette marche. À chaque fois, je vois de la fierté sur le visage de G.
5 Avril 2025 : Arles / St Gilles
G : ce matin, je me suis réveillée pas en forme. J'ai passé une mauvaise nuit. Alors toute la matinée, je suis restée dans ma bulle. J'ai réfléchi et ça a été mieux. Et ce soir, belle soirée tous ensemble. J'aime bien les moments comme ça. J'ai discuté avec une marcheuse… Ça m'a fait du bien de m'ouvrir à quelqu'un d'autre. La journée se termine bien. (Dessin de petits cœurs)
Marielle : ça y est, c’est reparti sur le chemin. Nous avions hâte. Hier soir à l'initiative de G., un rangement complet du sac a été fait. Pas simple d'être à peu près organisée, mais franchement G. s'en sort vraiment pas mal. Son sac a été un peu allégé depuis la pause, comment on dit, on emmène parfois nos peurs dans le sac.
Ce matin, comme d'habitude, mon café dans le calme, très tôt, ma gym-réveil, puis tiens !! G. se lève ronchon! Ça arrive, je n'en fais pas une histoire. Ce matin, je choisis de marcher devant et de la laisser réfléchir un peu. Et le midi tout va mieux pour elle. Super soirée internationale ce soir, avec Italiens, Niçois…
6 Avril 2025 gallargues / Le Monastier
G. : aujourd'hui, je suis en forme pour la journée de marche, car aujourd'hui je sais que l'on aura une petite étape de 30 km ! ! ! J'ai eu mal aux pieds, mais j'ai bien aimé l’étape. A quelques km de l'arrivée, on a retrouvé un jeune marcheur italien… On a terminé tous ensemble… Ça motive d'être ensemble (dessin : un petit cœur).
Marielle : aujourd'hui, étape de 30 km. On fait en fonction des hébergements et comme je vise les étapes-pèlerin ou gîtes communaux (bon marché, donc chouette pour notre budget, propres, accueil par un « hospitalier » comme on dit, dortoirs, cuisine à disposition pour faire un petit repas le soir). Parfois, on ne choisit pas la longueur de l'étape.
Eh bien… « On a déroulé » comme on dit. Et quand on retrouve Lorenzo, un jeune italien, pour terminer les quatre derniers kilomètres à un rythme sportif, tiens donc, G. n'a plus mal aux pieds ni aux muscles… ou du moins, elle n'y pense plus. Eh bien bravo miss, trop chouette. Il fait bon ce soir, on termine la soirée dehors, je lis un livre à G. chaque soir. Elle essaie de suivre en déchiffrage, moment important pour elle, elle aime énormément.
Elle progresse dans son apprentissage oral et écrit, et elle garde cela en objectif : lire un livre dans son entier, comme elle dit. J'ai découvert avec elle combien c'est compliqué de ne pas avoir la connaissance et maîtrise de la langue.
Lundi 7 avril 2025 : Vendargues
Marielle : départ en forme et joyeux même pour une belle étape de 27 km, à travers petits villages perchés, typiques. Mais quand on a oublié un sac de couchage, et qu'on ajoute 2,5 au compteur… on le paye cash en fin de journée !
Aujourd'hui, on a marché à deux, on a marché chacune seule, on a discuté sérieux, on a chanté encore et toujours Ultreïa , on a râlé sur les balises trop peu présentes ici, on a appris des mots pour G. et… on a eu mal aux pieds en fin d’étape.
J'aimerais tant que G. puisse goûter au bonheur de marcher sans souffrir des pieds, surtout un. C'est beaucoup mieux ; Nathalie a super géré le début, tellement difficile, mais là pour les six dernières semaines, cela devrait pouvoir être mieux. À suivre.
L'Etat finance cette marche à hauteur de 80 %.
Le reste est financé par vos dons
(Ces dons ne constituent pas de l'argent de poche supplémentaire pour le binôme
mais permettent réellement de financer leur marche)
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« Pour des raisons de confidentialité, les commentaires mentionnant des informations personnelles concernant les jeunes (prénom, photos, etc…) seront supprimés. Merci d’anonymiser vos commentaires ! »
Plus d 1 mois que vous avez débuté votre aventure. Malgré les problèmes de 👣 de petites querelle une très belle progression avec l' aide de Nathalie. Garde à l esprit G que vous former un binôme, Nathalie sera toujours ton alliée pour que tu atteignes ton objectif, pas après pas garde le à l esprit. Bonne route les filles un jour vous pourrez dire nous l avons fait ensemble. Dure mais j ai gagné ce que je suis venue chercher. Allé avance ,relevé toi ( vous) tu es sur le bon chemin.
👏 à vous 2.
Zab