Marche de Waixxx accompagné par Olivier
Vendredi 7 Février : Train - Le Puy
Olivier : Départ en décalage, mais bien arrivés au Puy en Velay sous la protection de Notre Dame de France. Nous récupérons nos crédenciales à l’accueil Saint Georges avant une petite visite. Au réfectoire, W appelle sa mère. On se restaure au kébab puis retour au gîte pour un repos bien mérité… Vivement demain, le grand départ.
Samedi 8 février : Montbonnet
Olivier : Départ vers 8h, nous passons à la cathédrale, juste après la bénédiction des pèlerins. Il commence à neiger. La marche dans la neige est assez difficile, mais le cœur y est, nous avançons d’un bon pas. Les paysages sont magnifiques, nous rencontrons un chien très joueur et un pèlerin motivé et déterminé qui a décidé de faire l’aller-retour le Puy- Santiago. Nous traversons quelques ruisseaux, assez techniques. Arrivés au gîte vers 13h30, nous avons pris un bon repas et une douche, sieste. Repas du soir très sympathique avec les hôtes Anne et Didier
Dimanche 9 février : Monistrol
W : Avant hier, on a commencé notre première marche autour d’un lac. On a fait 20,3 km. Après la marche on s’est baignés dans le lac. Température 13°c.
Hier, on est allés au sauna-hammam, piscine, toboggan, seau d’eau froide. On s’est réveillés à 7h pour prendre le train. On a fait plusieurs escales, Paris, Lyon. C’était long, fatigant, mais on est arrivés. On est arrivés au gîte, on s’est posés, pris notre douche, et la on a mangé au kébab. On vient de sortir du kébab, c’était bon. On a bien mangé. On est rentrés au gîte, on s’est douchés et on a dormi. On s’est réveillés vers 7h30 pour aller à Montbonnet. Il a neigé donc a mis plus de temps pour arriver et plus de pauses. Mais on est quand même arrivés au gîte, fatigués. On s’est installés. J’ai fait une sieste de 3h, on a mangé le soir vers 19 h et je suis allé dormir.
7h20 départ pour Monistrol, mis des vêtements secs. On a bien mangé et dormi. Top pour un départ. Un peu de verglas sur la route. On sort les bâtons, arrivés à Saint Privat on a fait une pause-café, on en a profité pour faire les courses pour ce midi. Nous sommes repartis, 2 km de Monistrol. On a eu droit à une belle vue sur les montagnes et là on est arrivés au gîte du Pont Eiffel. J’ai mangé, pris la douche et là j’écris pour le blog. Demain on part pour Sauges, 20 km de marche
Olivier : Marche entre route et forêt, 40 cm de neige, un parcours sportif, mais une distance assez simple à gérer. On est arrivés vers 12h30 au gîte chez André. Petite salade et douche, en pleine forme.
Quelques parties de rami, jusqu’à 18 h. Repas à 19 h et dodo pour être en forme demain. Ultreïa
Lundi 10 février : Saugues
W : On est partis de Monistrol à 8h30. J’ai commencé à marcher 1,5 km et DD nous a appelés parce que j’avais oublié mon appareil photos, donc j’ai fait demi-tour pour aller le récupérer. Après on a fait que de la montée jusqu’à Saugues. Beaux paysages. Vue sur les montagnes. On est arrivés au gîte où ils nous ont très bien accueillis. On a payé 40 € chacun. Budget de 80 €
Olivier : Départ vers 8h30, une belle montée nous invite à “la grimpette”. W a oublié l’appareil photo, il va devoir faire un kilomètre de plus, mais il grimpe tel un cabri, j’ai du mal à suivre. La marche dans la neige est laborieuse. Ces 12 km nous semblent plutôt 17. Magnifiques paysages, un peu de vent, puis nous arrivons vers 12h30 à Saugues
Repas du jour chez Virginie, puis accueil au gîte. Quelques courses pour le lendemain, une bonne douche, un bon repos. Je trouve un livre pour W, repos mérité vers 21h, fatigués et sereins
Mardi 11 février : Le Sauvage
W : Ce matin, on est sortis du gîte pour aller à la boulangerie acheter la baguette. On a pris le chemin pour Le Sauvage. Il reste des petits bouts de neige fondue, ça glisse pas mal, on faisait beaucoup de pauses, on s’est arrêtés sur la moitié du chemin pour manger. On avait acheté un panier repas pour deux, c’était des rouleaux de printemps à l’omelette avec une sauce faite maison. C’était très bon. Les derniers kilomètres étaient compliqués à cause de la neige.
Sur le chemin on a croisé deux pèlerins très sympas, au gîte du Sauvage mais sinon nous étions seuls. En période d’hiver, il n’y a pas trop de pèlerins, c’est très éloigné de la ville. Le gîte du Sauvage c’est en pleine nature perdu au milieu de nulle part.
Olivier : Départ 8h30 comme d’habitude. W poste une lettre, mais on s’aperçoit qu’il n’a pas mis le code postal de la ville. Inch’Allah. On marche d’un bon pas, avec pas mal de haltes, car l’étape est longue, 19 km. Après un bon pique-nique, on reprend la marche, laborieuse dans la neige. Les derniers kilomètres sont les plus durs. Un peu de vent, mais de superbes paysages dans le calme absolu de la Margeride. Nous avons vu des traces ? Peut-être des loups ? La bête du Gévaudan est-elle de retour ? Le soir, on fait notre popote et on se couche tôt, fatigués.
Mercredi 12 février
W : On est partis tard du gîte car on n’avait pas beaucoup de kilomètres à faire (13 km). Il faisait beau, avec vue du plateau, il y avait un très beau paysage, on a marché chacun à son rythme. J’étais devant, je marche un peu plus vite que mon binôme, ça permet de beaucoup réfléchir, se retrouver avec soi-même. On a rencontré DD la bûche au café. Il fait des blagues, ça va, il est drôle, après on est allés manger au restaurant pas cher et c’était très bon.
Olivier : Départ tardif vers 9h15, peu de distance à couvrir. 13 km. Une belle journée assez ensoleillée. W marche vite, chacun son rythme. On arrive vers 13h, après un café, on rejoint le gîte. A 14h, on trouve un petit restaurant ouvert. Un repas royal, à un prix défiant toute concurrence. Monique, la tenancière, nous raconte les histoires des habitants de Saint Alban. Vers 17h30, on retourne au gîte, quelques courses, lecture et on se couche vers 21h. Réservations sont faites pour les jours à venir.
Jeudi 13 février : Aumont-Aubrac
W: n’a pas écrit
Olivier : 8h45, nous prenons le chemin, le temps est au beau fixe, nous sommes en forme. Nous rencontrons un agriculteur qui nous raconte l’histoire d’un pèlerin sans argent qui a fait l’aller-retour à Santiago et a dormi dans sa grange, équipé de sa seule cape et de son bâton. Incroyable ! Les paysages sont magnifiques, la neige a fondu, la marche est donc plus fluide enfin. Nous arrivons à Aumont-Aubrac, Annie nous accueille. Je pars à la laverie, nous rencontrons Lionel au gîte, un marcheur qui lui aussi veut aller jusqu’au bout, à Fisterra. Courage !
Vendredi 14 février : Nasbinals
W : J’ai fait des pauses de 5 à 10 mn pour attendre mon accompagnant. Je ferme les yeux pour reprendre de l’énergie. Arrivées à Nasbinals, on a bu un verre et là on se pose au gîte. J’ai regardé la télé et après on a mangé de l’aligot, c’était la première fois que j’en mangeais. C’est très bon, excellent.
Olivier : Longue marche, 27 km. W file comme une flèche. Il fait un temps splendide. Je rencontre deux randonneurs qui préparent un parcours à cheval. Pique-nique au bord du chemin, nous marchons avec Lionel, un pèlerin qui se rend à Nasbinals. Arrivée vers 15h, courses, repos et préparation du repas. W écrit une carte postale et appelle sa mère. Un gîte à disposition, ce soir, nous dégustons la spécialité de l’Aubrac : l’aligot.
Samedi 15 février : Saint Chély d’Aubrac
W : Hier, on est partis de Nasbinals. Il était 9h. Moi et Olivier on a marché avec un pèlerin que l’on a croisé sur la route. Il s’appelle Lionel, très sympa mais il ne marche pas très vite et il a des problèmes de santé. Le chemin était très compliqué. Il y avait de gros cailloux. C’était en descente, ça glissait en plus du verglas. On a fait une pause pique-nique sur le Mont Aubrac, sandwich, tomates, sardines pimentées. C’était bon, avec de l'eau de source tout droit des montagnes. Le soir on a mangé une pizza et on a rencontré un suisse très gentil. Il nous a expliqué son histoire.
Olivier : Marche technique à travers les plateaux de l'Aubrac, montées et descentes en cailloux. Nous pique-niquons à Aubrac devant l’horizon et sous le soleil avec Lionel. Eau pure, air pur, silence, on se ressource. J’arrive avec W à Saint Chély, la fatigue se fait sentir. Arnaud nous accueille au gîte, aucune envie de faire le repas, nous commandons des pizzas au café de la place. Tout le village se retrouve là, super endroit. Denis, un suisse arrive un peu plus tard, nous discutons en dégustant nos pizzas. Dans notre chambre de 4, un vrai concours de ronflements.
Dimanche 16 février : Espalion
W : 9 h départ de Saint Chély avec Olivier, Lionel. On est partis ensemble. J’avais beaucoup d’énergie ce matin donc j’ai distancé le groupe, ça m'a permis de faire des pauses régulièrement. Ce midi, pique-nique : sandwich fromage, sardines à l’huile d’olive. Très bon. On a marché jusqu’à Saint Côme. Sur Le chemin, j'étais seul, j’ai vu deux cerfs en train de se faire chasser par chien de chasse, belle scène. Plus loin, on a vu les chasseurs. Il faisait très chaud, on s’est arrêtés en terrasse pour boire une boisson et on est partis longer le fleuve jusqu’à Espalion. Marche un peu sportive pendant 7 km en 1h. On est arrivés. Il y avait un match de foot, ça criait de partout. On s’est posés dans la ville faire un tour. Jolie ville pour des vacances.
Olivier : Départ à 9h avec Denis et Lionel. Ravitaillement à l’épicerie, puis marche à travers les forêts, nous rejoignons bientôt la vallée du Lot. Pique-nique tous ensemble, au bord de l’eau. Arrivée dans la magnifique bourgade de Saint Côme d’Olt. Nous attendons nos deux pèlerins en terrasse, au soleil, en tee-shirt. Nous quittons Lionel qui doit rentrer à Rodez avant de reprendre le chemin mardi. Les six derniers kilomètres, le long de la rivière, se font en mode “sportif”, à marche rapide. Nous goûtons les “farçous”, spécialité locale et cuisinons au gîte. Un sommeil bien mérité.
Lundi 17 février : Campuac
W : n’a pas écrit
Olivier : Étape difficile, de longues montées… très longues. Après Estaing, nous terminons un peu vite. Nos provisions d’eau, le soleil tape, nous sommes en tee-shirt et le point d’eau de la carte est à sec. Quelle épreuve. Heureusement le gîte Le Soulenque nous abreuve largement, puis nous sommes accueillis comme des rois au gîte du Barthas par mimi et Jean-Louis. Un gîte de luxe, avec un tarif “spécial Seuil”.... Le bonheur après la douleur
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