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Marche de Waixxx

  • pierresauge
  • 10 févr.
  • 30 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Marche de Waixxx accompagné par Olivier

 

Vendredi 7 Février : Train - Le Puy

 

Olivier : Départ en décalage, mais bien arrivés au Puy en Velay sous la protection de Notre Dame de France. Nous récupérons nos crédenciales à l’accueil Saint Georges avant une petite visite. Au réfectoire, W appelle sa mère. On se restaure au kébab puis retour au gîte pour un repos bien mérité… Vivement demain, le grand départ.

 

Samedi 8 février : Montbonnet

 

Olivier : Départ vers 8h, nous passons à la cathédrale, juste après la bénédiction des pèlerins. Il commence à neiger. La marche dans la neige est assez difficile, mais le cœur y est, nous avançons d’un bon pas. Les paysages sont magnifiques, nous rencontrons un chien très joueur et un pèlerin motivé et déterminé qui a décidé de faire l’aller-retour le Puy- Santiago. Nous traversons quelques ruisseaux, assez techniques. Arrivés au gîte vers 13h30, nous avons pris un bon repas et une douche, sieste. Repas du soir très sympathique avec les hôtes Anne et Didier

 

Dimanche 9 février : Monistrol

 

W :  Avant hier, on a commencé notre première marche autour d’un lac. On a fait 20,3 km. Après la marche on s’est baignés dans le lac. Température 13°c.

Hier, on est allés au sauna-hammam, piscine, toboggan, seau d’eau froide. On s’est réveillés à 7h pour prendre le train. On a fait plusieurs escales, Paris, Lyon. C’était long, fatigant, mais on est arrivés. On est arrivés au gîte, on s’est posés, pris notre douche, et la on a mangé au kébab. On vient de sortir du kébab, c’était bon. On a bien mangé. On est rentrés au gîte, on s’est douchés et on a dormi. On s’est réveillés vers 7h30 pour aller à Montbonnet. Il a neigé donc a mis plus de temps pour arriver et plus de pauses. Mais on est quand même arrivés au gîte, fatigués. On s’est installés. J’ai fait une sieste de 3h, on a mangé le soir vers 19 h et je suis allé dormir.

7h20 départ pour Monistrol, mis des vêtements secs. On a bien mangé et dormi. Top pour un départ. Un peu de verglas sur la route. On sort les bâtons, arrivés à Saint Privat on a fait une pause-café, on en a profité pour faire les courses pour ce midi. Nous sommes repartis, 2 km de Monistrol. On a eu droit à une belle vue sur les montagnes et là on est arrivés au gîte du Pont Eiffel. J’ai mangé, pris la douche et là j’écris pour le blog. Demain on part pour Sauges, 20 km de marche

 

Olivier :  Marche entre route et forêt, 40 cm de neige, un parcours sportif, mais une distance assez simple à gérer. On est arrivés vers 12h30 au gîte chez André. Petite salade et douche, en pleine forme.

Quelques parties de rami, jusqu’à 18 h. Repas à 19 h et dodo pour être en forme demain. Ultreïa


Lundi 10 février : Saugues

 

W : On est partis de Monistrol à 8h30. J’ai commencé à marcher 1,5 km et DD nous a appelés parce que j’avais oublié mon appareil photos, donc j’ai fait demi-tour pour aller le récupérer. Après on a fait que de la montée jusqu’à Saugues. Beaux paysages. Vue sur les montagnes. On est arrivés au gîte où ils nous ont très bien accueillis. On a payé 40 € chacun. Budget de 80 €

 

Olivier : Départ vers 8h30, une belle montée nous invite à “la grimpette”. W a oublié l’appareil photo, il va devoir faire un kilomètre de plus, mais il grimpe tel un cabri, j’ai du mal à suivre.  La marche dans la neige est laborieuse. Ces 12 km nous semblent plutôt 17. Magnifiques paysages, un peu de vent, puis nous arrivons vers 12h30 à Saugues

Repas du jour chez Virginie, puis accueil au gîte. Quelques courses pour le lendemain, une bonne douche, un bon repos. Je trouve un livre pour W, repos mérité vers 21h, fatigués et sereins

 

Mardi 11 février : Le Sauvage

 

W : Ce matin, on est sortis du gîte pour aller à la boulangerie acheter la baguette. On a pris le chemin pour Le Sauvage. Il reste des petits bouts de neige fondue, ça glisse pas mal, on faisait beaucoup de pauses, on s’est arrêtés sur la moitié du chemin pour manger. On avait acheté un panier repas pour deux, c’était des rouleaux de printemps à l’omelette avec une sauce faite maison. C’était très bon. Les derniers kilomètres étaient compliqués à cause de la neige.

Sur le chemin on a croisé deux pèlerins très sympas,  au gîte du Sauvage mais sinon nous étions seuls. En période d’hiver, il n’y a pas trop de pèlerins, c’est très éloigné de la ville. Le gîte du Sauvage c’est en pleine nature perdu au milieu de nulle part.

 

Olivier : Départ 8h30 comme d’habitude. W poste une lettre, mais on s’aperçoit qu’il n’a pas mis le code postal de la ville. Inch’Allah. On marche d’un bon pas, avec pas mal de haltes, car l’étape est longue, 19 km.  Après un bon pique-nique, on reprend la marche, laborieuse dans la neige. Les derniers kilomètres sont les plus durs. Un peu de vent, mais de superbes paysages dans le calme absolu de la Margeride. Nous avons vu des traces ?  Peut-être des loups ? La bête du Gévaudan est-elle de retour ? Le soir, on fait notre popote et on se couche tôt, fatigués.

 

Mercredi 12 février

 

W :  On est partis tard du gîte car on n’avait pas beaucoup de kilomètres à faire (13 km). Il faisait beau, avec vue du plateau, il y avait un très beau paysage, on a marché chacun à son rythme. J’étais devant, je marche un peu plus vite que mon binôme, ça permet de beaucoup réfléchir, se retrouver avec soi-même. On a rencontré DD la bûche au café. Il fait des blagues, ça va, il est drôle, après on est allés manger au restaurant pas cher et c’était très bon.  

 

Olivier : Départ tardif vers 9h15, peu de distance à couvrir. 13 km. Une belle journée assez ensoleillée. W marche vite, chacun son rythme. On arrive vers 13h, après un café, on rejoint le gîte. A 14h, on trouve un petit restaurant ouvert. Un repas royal, à un prix défiant toute concurrence. Monique, la tenancière, nous raconte les histoires des habitants de Saint Alban. Vers 17h30, on retourne au gîte, quelques courses, lecture et on se couche vers 21h. Réservations sont faites pour les jours à venir.


Jeudi 13 février : Aumont-Aubrac

 

W: n’a pas écrit

 

Olivier : 8h45, nous prenons le chemin, le temps est au beau fixe, nous sommes en forme.  Nous rencontrons un agriculteur qui nous raconte l’histoire d’un pèlerin sans argent qui a fait l’aller-retour à Santiago et a dormi dans sa grange, équipé de sa seule cape et de son bâton. Incroyable ! Les paysages sont magnifiques, la neige a fondu, la marche est donc plus fluide enfin. Nous arrivons à Aumont-Aubrac, Annie nous accueille. Je pars à la laverie, nous rencontrons Lionel au gîte, un marcheur qui lui aussi veut aller jusqu’au bout, à Fisterra. Courage !

 

Vendredi 14 février : Nasbinals

 

W : J’ai fait des pauses de 5 à 10 mn pour attendre mon accompagnant. Je ferme les yeux pour reprendre de l’énergie. Arrivées à Nasbinals, on a bu un verre et là on se pose au gîte. J’ai regardé la télé et après on a mangé de l’aligot, c’était la première fois que j’en mangeais. C’est très bon, excellent.

 

Olivier : Longue marche, 27 km. W file comme une flèche. Il fait un temps splendide. Je rencontre deux randonneurs qui préparent un parcours à cheval. Pique-nique au bord du chemin, nous marchons avec Lionel, un pèlerin qui se rend à Nasbinals. Arrivée vers 15h, courses, repos et préparation du repas. W écrit une carte postale et appelle sa mère. Un gîte à disposition, ce soir, nous dégustons la spécialité de l’Aubrac : l’aligot.

 

Samedi 15 février : Saint Chély d’Aubrac

 

W : Hier, on est partis de Nasbinals. Il était 9h. Moi et Olivier on a marché avec un pèlerin que l’on a croisé sur la route. Il s’appelle Lionel, très sympa mais il  ne marche  pas très vite et il a des problèmes de santé. Le chemin était très compliqué.  Il y avait de gros cailloux. C’était en descente, ça glissait en plus du verglas. On a fait une pause pique-nique sur le Mont Aubrac, sandwich, tomates, sardines pimentées. C’était bon, avec de l'eau de source tout droit des montagnes. Le soir on a mangé une  pizza et on a rencontré un suisse très gentil. Il nous a expliqué son histoire.

 

Olivier : Marche technique à travers les plateaux de l'Aubrac, montées et descentes en cailloux. Nous pique-niquons à Aubrac devant l’horizon et sous le soleil avec Lionel. Eau pure, air pur, silence, on se ressource. J’arrive avec W à Saint Chély, la fatigue se fait sentir. Arnaud nous accueille au gîte, aucune envie de faire le repas, nous commandons des pizzas au café de la place. Tout le village se retrouve là, super endroit. Denis, un suisse arrive un peu plus tard, nous discutons en dégustant nos pizzas. Dans notre chambre de 4, un vrai concours de ronflements.

 

Dimanche 16 février : Espalion

 

W : 9 h départ de Saint Chély avec Olivier, Lionel.  On est partis ensemble. J’avais beaucoup d’énergie ce matin donc j’ai distancé le groupe, ça m'a permis de faire des pauses régulièrement. Ce midi, pique-nique : sandwich fromage, sardines à l’huile d’olive. Très bon. On a marché jusqu’à Saint Côme. Sur Le chemin, j'étais seul, j’ai vu deux cerfs en train de se faire chasser par chien de chasse, belle scène. Plus loin, on a vu les chasseurs. Il faisait très chaud, on s’est arrêtés en terrasse pour boire une boisson et on est partis longer le fleuve jusqu’à Espalion. Marche un peu sportive pendant 7 km en 1h. On est arrivés. Il y avait un match de foot, ça criait de partout. On s’est posés dans la ville faire un tour.  Jolie ville pour des vacances.

 

Olivier : Départ à 9h avec Denis et Lionel. Ravitaillement à l’épicerie, puis marche à travers les forêts, nous rejoignons bientôt la vallée du Lot. Pique-nique tous ensemble, au bord de l’eau. Arrivée dans la magnifique bourgade de Saint Côme d’Olt. Nous attendons nos deux pèlerins en terrasse, au soleil, en tee-shirt. Nous quittons Lionel qui doit rentrer à Rodez avant de reprendre le chemin mardi. Les six derniers kilomètres, le long de la rivière, se font en mode “sportif”, à marche rapide. Nous goûtons les “farçous”, spécialité locale et cuisinons au gîte. Un sommeil bien mérité.


Lundi 17 février : Campuac

 

W : Journée banale ; je n’ai rien à dire

 

Olivier : Étape difficile, de longues montées… très longues. Après Estaing, nous terminons un peu vite. Nos provisions d’eau, le soleil tape, nous sommes en tee-shirt et le point d’eau de la carte est à sec. Quelle épreuve !  Heureusement le gîte Le Soulenque nous abreuve largement, puis nous sommes accueillis comme des rois au gîte du Barthas par mimi et Jean-Louis. Un gîte de luxe, avec un tarif “spécial Seuil”.... Le bonheur après la douleur

 

Mardi 18 février : Conques

 

W : Réveil à 8h20 ; petit déjeuner à la carte. C’était très bon. Pour débuter la journée, assez facile, on s’est arrêtés dans un village pour acheter à manger pour le midi. On a pris un petit café. On a visité une église, on a mangé devant de beaux paysages. J’ai vu deux chevreuils sur le passage. On a rencontré un pèlerin avec qui on a sympathisé et nous avons fait une partie de Uno. On a mangé  

 

Olivier : 20 km, étape assez “coulante”. Un pique-nique au bord du chemin, nous arrivons dans un couloir de cailloux, de rochers, mauvais pour nos chevilles. Nous arrivons à Conques, superbe cité médiévale. L’accueil à l’Abbaye est en donativo, nous visitons l’Abbaye et la cité, déserte, avant un bon repas végétarien. Après quelques parties de Uno, il est temps de faire dodo.

 

Mercredi 19 février : Decazeville

 

W : Ce matin, nous sommes partis de Conques, accueil de l’abbaye. On a attaqué avec une descente raide, c’est pas mal pour me réveiller et après ça montait dans les montagnes avec plein de rochers partout. Difficile, j’étais essoufflé en haut de la montée, ça travaille le cardio. J’ai marché tout seul jusqu'à la fin, parce que j’étais dans mes pensées, pas de pause, j’ai marché 2h d’affilée. On s’est perdus moi et Olivier

 

Olivier : Nous descendons la rue pavée de Conques pour grimper une belle montée, pentue à souhait. Petite épreuve du matin… W “décolle” littéralement et met de la        distance entre nous. Je ne le rattrape pas. Je décide donc de “couper” par un raccourci pour le retrouver à Decazeville. Disparu ! Je laisse mes coordonnées à l’office de tourisme et me rends au gîte. On décide de partir à sa recherche. Le téléphone sonne. Retrouvé ! Ouf ! Il m’attendait dans un autre gîte. Tout est bien qui finit bien.

 

Jeudi 20 février : Figeac

 

W :  nous sommes partis de Decazeville par une belle montée. Après c’était un terrain neutre jusqu’à Figeac. On a bien mangé le midi, avec Olivier on est partis dans un resto qu’il connaissait, c’était très bon, fish and chips avec une petite salade. Le soir, on s'est retrouvés avec un autre groupe de marche Seuil et des pèlerins, puis on est partis dans une pizzeria. J’ai pris une pizza chèvre-miel. On est allés au gîte. On a fait des économies.

 

Olivier : Une longue étape, assez monotone. Après une raide montée jusqu’à Livinhac, relief plat, puis descente à Figeac… Un bon repas le midi, nous avons fait un détour par Intersport pour acheter des bouchons, des bâtons à W… Nous arrivons au gîte, fatigués… Nous rencontrons d’autres pèlerins. Denis, Max, Sylvia et un autre binôme de Seuil, Pierre et C. Nous dînons à la pizzeria, bon moment convivial. Demain : jour de repos

 

Vendredi 21 février : Figeac - jour de repos

 

W :  Jour de pause à Figeac. J’ai fait la grasse matinée. Je me suis réveillé à 11h. J’ai regardé la télé. Il n’y avait pas grand-chose à faire. Je me suis baladé un peu dans la ville. On a rejoint un ami d'Olivier pour manger au resto. J’ai pris un fish and chips avec un tiramisu. Je suis rentré me reposer. Olivier est allé faire les courses et une machine. Le soir, on est allés chez l'ami d'Olivier manger avec d’autres pèlerins.

 

Olivier : Le midi, nous mangeons un fish and chips, au restaurant face au gîte, puis l’après-midi, W se repose, je gère la lessive et les courses, pour le repas du soir.

Repas “partagé” avec les pèlerins, une belle soirée : spécialité locale, la truffade et poulet à la malgache, préparé par une pèlerine de Madagascar.  Parfait.

 

Samedi 22 février : Ussac

 

W : On part de Figeac vers 8h. Olivier connaissait un peu les raccourcis, donc on a évité une montée difficile. Nous marchons jusqu’à Faycelles, puis nous rencontrons Max. On marche un peu avec lui et plus loin on a rencontré les suisses, puis on s’est séparés pour aller au gîte. Il y avait beaucoup d’animaux, des paons, chèvres, chiens, cochons, poules. Didier nous a préparé un bon plat : soupe au potiron, patate douce.

 

Olivier : 25 km sur les Causses du Quercy. Les pentes sont plus douces, l’effort moins intensif. Nous pique-niquons avec W, puis marchons ensemble jusqu’à Gréalou, où nous retrouvons les deux pèlerins suisses. Enfin, nous bifurquons après un dolmen pour rejoindre la ferme d’Ussac, en pleine forêt, au milieu des animaux.

Didier nous prépare un excellent repas que nous partageons avec les deux pèlerins d’Alès. Il y a des paons qui se promènent en liberté, endroit féérique.

 

Dimanche 23 février : Limogne

 

W : En partant de la source d’Ussac, j’ai filmé les paons. Ils ont fait la roue. On a pris un café à Cajarc, fait les courses. Journée banale. J’ai marché avec une pèlerine 1 ou 2 km. On a parlé de tout et de rien

 

Olivier :  Quelques courses à Cajarc ; après une montée, passé Gaillac, W me distance. Je ne le rattrape plus. Arrivé à Limogne, je le retrouve assis sur un banc, il pique-nique. Un petit verre en terrasse, puis nous allons au gîte où Juliette nous accueille. W se repose, je visite le village, l’église. Le soir, nous préparons notre dîner, des pâtes, le repas idéal du pèlerin, nous nous couchons vers 21h dans un lit douillet pour une bonne nuit de sommeil


Lundi 24 février : Vaylats (16 km)

 

W : n’a pas écrit

 

Olivier : Départ sous la pluie. Causse plat, pas de difficultés majeures, nous croisons un couple de suisses que nous voyons souvent, Noémie soufre d’ampoules, son conjoint porte son sac. Nous prenons un café à Varaire. Arrivés à Vaylats, nous sommes “claqués” après seulement 16 km. Nous faisons une sieste d’une heure. Un bon goûter, puis le repas. Après un temps de lecture, la nuit nous appelle


Mardi 25 février : Cahors

 

W : On est partis du couvent avec la pluie, il y avait des averses. On était un peu perdus dans le village, on cherchait le GR puis on a pris un raccourci qui nous a fait retomber derrière. J’ai monté seul, manger seul. J’ai croisé un passant qui promenait son chien. Il voulait savoir le périple que je faisais. Il était très gentil, son chien voulait beaucoup jouer.

 

Olivier : 25 km. Marche assez banale vers Cahors, à noter une grande descente à l’arrivée. Accueil au gîte où nous retrouvons Sylvia. Avec Pierre nous mangeons dans un kébab

 

Mercredi 26 février : Cahors – Repos

 

W : Jour de repos à Cahors. J’ai fait la grasse matinée jusqu’à 11h. On est partis faire une marche et faire les courses : crevettes, sauté à l’ail, beurre persillé. On est partis boire un verre avec nos amis suisses et Pierre, l’accompagnateur de C. On s’est fait plaisir avec un hammam, jacuzzi, sauna, piscine, massages, la totale pour se remettre à neuf. Aucune douleur, c’était excellent

 

Olivier : Lever tardif, lessive et café avec Pierre qui nous quitte. Vide grenier et repas au gîte après le marché. Après-midi repos et balnéo. Le soir, repas partagé avec un autre pèlerin, Dom, puis scrabble. Coucher tardif 22h

 

Jeudi 27 février : Lascabanes

 

W : Hier, on était à Lascabanes, pas d’eau chaude, elle était gelée, puis il n’y avait pas de gazinière ni plaque à induction pour manger, mais la propriétaire du gîte nous a ramené du riz. J’ai joué aux échecs avec Olivier, on a mangé avec les suisses : pâtes sauce tomate. J’ai préparé à manger. C’était très très bon. J’ai très bien dormi après.

 

Olivier : Notre passage à la piscine nous a fait du bien, nous avons avalé les kilomètres à pleine vitesse, sous un beau soleil. Une marche très calme, nous arrivons au gîte, rencontrons Juliette, l’hôte, qui nous offre un repas. Des parties d’échecs, puis nous dégustons nos pâtes avec nos amis suisses. L’eau de la douche est un peu fraîche, mais on est bien.

 

Vendredi 28 février : Lauzerte

 

W : On est partis de Lascabanes ce matin avec les Suisses, puis on a rencontré un pèlerin qui était déjà avec nous à Cahors. Olivier est resté un peu avec lui, moi j’ai continué tout seul, j’ai mangé seul au pied d’un arbre face au lac. C’était apaisant

 

Olivier : Nous partons à la même heure désormais, environ 8h15, réglés comme des horloges suisses. A Montcuq, un café et un tampon sur la credencial. A 15h, nous arrivons chez Amélie à Lauzerte, chiens et chats nous accueillent. On fait un billard au café local, puis Amélie nous offre un apéro… Repas en commun avec les marcheurs helvètes et tôt au lit vers 20 h.

 

Samedi 1er mars : Moissac

 

W : Hier, on est parti de Moissac, rien mangé, c’est le ramadan. C’était compliqué, on a fait 30 km. Je vais plutôt faire les jours de pause, comme ça je ne ferai aucun effort et je pourrai le faire plus facilement. On était dans un appartement parce qu’on n’a pas trouvé de gîte le soir. On a fait un grand repas avec les suisses, poulet, pâtes, épinards, salade et pour corser le jeune, une datte et un verre de lait. J’ai regardé un film avant de dormir.

 

Olivier : Ramadan et longue marche ? Est-ce possible ? Il faut parcourir environ 30 km. Grâce à un hôte qui nous indique deux raccourcis, nous pourrons réduire la distance, cela sera plus simple pour W. Nous repartons après une pause à Durfort, mon compagnon de route arrive exténué et attend, affamé, l'heure du repas. Nous préparons un festin partagé avec le couple suisse. Couchés tôt, demain, la distance est moindre : 21 km

 

Dimanche 2 mars

 

W : Aujourd’hui, c’était une marche tranquille, sans bâton. Il n’y avait pas de dénivelé. On a suivi le canal de la Garonne sur 21 km, que du plat ; c’était facile, ça m’a permis de réfléchir, à penser, un peu. Là, on est chez une famille d'Hindous dans un gîte plein de statues de partout, c’est assez spécial.

 

Olivier : Départ tardif après 9h. Tranquille, pas d’urgence. Une marche "tout plat, tout droit”, le long du canal de la Garonne, monotone mais agréable avec un beau temps.

Pique-nique aux côtés des péniches, quelques échanges avec des marcheurs, belle côte. Repos sous la halle, un verre au bistrot, avec Dominique, un marcheur de Haute Savoie.

On s’installe à “La Petite Inde”, gîte coloré. Repas indien au fumé prometteur… Miam

 

Lundi 3 mars : Miradoux

 

W : Ce matin, on a bien mangé au petit déjeuner, gâteaux faits maison, omelette au fromage. Et hier, j’ai découvert la “bouffe” indienne des spécialités et autres. Ils étaient très gentils et ils nous ont raconté des histoires, comment ils vivaient en Inde. Aujourd’hui, on a fait 17 km, c’était pas fatigant, j’ai quasiment pas vu passer l’heure, les propriétaires du gîte nous ont préparé des crêpes pour demain matin.

 

Olivier : Après un petit déjeuner extra à La Petite Inde, nous parcourons les 17 km qui nous séparent de Miradoux. Une halte pique-nique à Saint Antoine, et nous croisons deux lièvres dans un champ assez proche. Nous buvons un café au gîte, devant un bon feu de cheminée, après une sieste et quelques courses, nous préparons des pâtes au pesto. Notre hôte nous a laissé une soupe excellente et des crêpes… Le bonheur


Mardi 4 mars : La Romieu

 

W : Journée banale

 

Olivier : Pascal nous avance pour réduire la distance. A Lectoure, nous retrouvons Sylvia avec qui nous buvons un café. Visite de la halle des brocanteurs, puis nous reprenons le chemin et arrivons à La Romieu vers 14h. W a un peu mal au pied. Nous buvons un verre sur la place magnifique et Romain vient nous récupérer. Le gîte est sobre et simple, un havre de paix au milieu des collines. Il y a des chats ; nous jouons au Yam’s.

 

 

Mercredi 5 mars : Condom  (jour 27)

 

W : On part de La Romieu à 10h car on n’avait que 10 km à faire. Sur le chemin, on s’est baignés dans un étang, comme le chef, responsable de marche

 

Olivier : Étape très courte. Nous arrivons à Condom, chez Pierre à la Halte du Kiosque. Nous mangeons dans un snack, et faisons quelques courses, nous achetons un jeu de Uno et de Yam’s. Visite du centre de Condom, puis sieste au gîte. Une autre pèlerine, Chloé nous rejoint, nous partageons un fabuleux repas, Pierre nous raconte des histoires, nous nous couchons tard, après un super moment de convivialité.

 

Jeudi 6 mars : Condom (jour de repos)

 

W : Journée de repos.  Je n’ai rien fait de spécial. Je suis parti me balader un peu. J’ai fait une heure de sieste.

 

Olivier : Grasse matinée pour ce jour de repos. Après la douche, nous retournons au match, puis retour au gîte. Pierre nous a confié la garde. La journée sera partagée entre repos, jeux de société et balade. Repas fait maison et nuit de sommeil, demain nous partons pour Eauze.

 

Vendredi 7 mars : Eauze (jour 29)

 

W : Jour de mon anniversaire. Je le fête sur le chemin. Un gîte nous a offert un café, parce qu’on s’est arrêtés devant leur gîte pour manger. On a discuté un peu avec eux sur le chemin  Les derniers kilomètres, à l'arrivée, c’était du plat. Ce soir on a mangé une paella avec mon gâteau d’anniversaire. Il était très bon

 

Olivier : Après un départ tardif, nous faisons une halte repas au gîte “Les 1000 Bornes”. Nous bavardons avec les hôtes, très sympas qui offrent des cartes postales à W, c’est son anniversaire.

Un nouveau tampon pour la crédentiale, nous repartons vers Eauze. Nous y buvons un verre frais sous le regard d’une multitude de pigeons… puis nous allons au gîte Béthanie, un donativo. Nous fêtons l’anniversaire de W autour d’un bon gâteau

 

Samedi 8 mars : Nogaro

 

W : Ce matin, on part vers 8h20. Dans l’après-midi, on a vu un lapin chasseur, avec un fusil, dans les champs, il s'entraînait sur des humains, c’était une scène magnifique mdr

 

Olivier : Etape de 10 km environ. Départ vers 9 h à travers champ. Le ciel est lourd de nuages mais pas de pluie. Les chemins sont boueux cependant. Nous nous restaurons à Manciet, puis W prend de l’avance. Je visite la chapelle de l’hôpital, puis retrouve mon compagnon de marche. Nous avons croisé un écureuil et un faisan. Super accueil au gîte communal où nous sommes seuls. Nous faisons la lessive et des courses et préparons un bon repas. Dans une semaine, nous serons déjà à Saint Jean Pied de Port

 

Dimanche 9 mars : Aire sur l’Adour

 

W : On part de Nogaro vers 8h. On a voulu prendre un raccourci qui nous a rallongés plus qu'autre chose, de plus on s’était trompé, donc on a fait 1 km de plus. Si je faisais le ramadan, je pense que je serais déjà desséché sur le bord de la route (mdr). On arrive au gîte A la Maison, c’est une famille qui nous accueille, très gentille. Le père me parle un peu de plomberie. Que je peux bien gagner ma vie. Il m’a proposé si je me lance dans le métier de la plomberie de me passer ses outils de chantier, franchement gentil. Il y avait une guitare, plein d’instruments de musique et une grande table d'échecs. En face de chez lui, il y avait une pizzeria, juste au moment où on voulait y aller, il a commencé à pleuvoir des grêlons

 

Olivier : Une belle marche de 28 km. Nous essayons un raccourci qui s’avère faux. Perdus sur de petites routes, nous visitons une ferme abandonnée, puis nous perdons à nouveau le GR et errons dans les champs de boue. Halte repos dans un petit village, nous arrivons enfin à Aire sur l’Adour. Averse de grêle et repas partagé, longues discussions à table.

 

Lundi 10 mars : Arzacq Arraziguet

 

W : Aujourd’hui on est partis vers 8h30. Visite d’une église avec un guide. On n'avait pas trop le temps. On avait 30 km. Il est presque 10h quand on a fini la visite et ça prend environ 6-7h pour arriver à destination. Je passe devant un lac avec Olivier, on veut se baigner, deux chiens malinois arrivent et me mord un peu la jambe. Il était un peu agité, donc on ne s’est pas baignés et en fin de journée pour se récompenser, on a pris un hôtel.

 

Olivier : Nous quittons le gîte “A la Maison” vers 9h puis nous arrêtons un peu plus loin devant l’église Sainte Quitterie. Un sacristain nous fait visiter l’église et les sous-sols, en nous contant son historique. Il nous donne la bénédiction, puis nous reprenons la route. Nous faisons une sieste à Miremont au soleil, puis nous arrivons enfin à l’hôtel Chez Alex, après 30 km de marche. Un bon repas, un lit moelleux, on est rechargés

 

Mardi 11 mars : Arthez de Béarn

 

W : On a fait une grosse étape. Vers les derniers kilomètres, il a commencé à pleuvoir beaucoup. C’est casse-tête de marcher quand il pleut. A mon arrivée, je prends direct la douche. Le propriétaire du gîte nous a fait un bon plat. Il était très sympa

 

Olivier : Encore une étape assez longue avec un peu de pluie.  Quelques villages sur ce parcours, des églises et des chapelles. W prend sa vitesse de croisière, je le rattrape en haut d’une côte à Castillon. Nous finissons la marche ensemble. Nous arrivons sous la pluie à l’auberge où nous pourrons nous restaurer devant un excellent repas végétarien, avec Albert, l’hôte, quelques parties de Uno puis dodo

 

Mercredi 12 mars : Navarrenx

 

W : On a fait une étape de 32 km, franchement c’était tranquille, c’est comme si on avait fait 20 km sur du plat. J’ai marché tout seul du début à la fin. Il a plu toute la journée avec quelquefois  du soleil, mais sinon tranquille. Arrivés au gîte communal, on a fait notre séance d'étirements.

 

Olivier : Après un bon petit déjeuner, nous partons vers 9h pour une journée de pluie. Vers 11h, W décolle, je ne reverrai qu’à l’arrivée. Je visite l’abbaye de Saint Claude, puis m’arrête dans un café/gîte où je discute avec Jeff avec qui nous partageons des souvenirs de marche. J’ai pris du retard, j’accélère le pas pour retrouver W à Navarrenx à 18h. Nous allons nous installer au gîte communal.

 

Jeudi 13 mars : Navarrenx:

 

W : Jour de pause à Navarrenx. Journée assez banale. Je me suis réveillé à 11h30.

 

Olivier : Une journée bienfaisante de repos après trois “grosses journées” de marche. Vers 11h30, après un café, nous cherchons un petit resto et décidons de nous restaurer à l'Estanquet où nous dégustons des burgers. L’après-midi  sera partagée entre jeux de société et sieste. Nous mangeons vers 19h et nous nous couchons tôt.

 

Vendredi 14 mars : Aroue

 

W : Aujourd’hui, journée banale 20 km, sur le chemin on a trouvé une rivière, l’eau était bleu turquoise. On s’est baignés, l’eau était à température vers les 10°c. Tu sors de l’eau tu es tout neuf, tu n’as pas froid, tu ne sens plus les douleurs, c’est purifiant. Le gîte était galère à trouver à la fin de la marche

 

Olivier  : Nous faisons les courses pour les prochains jours, car il n’y a pas d’épicerie avant  Saint Jean Pied de Port. L’étape est assez courte, environ 19 km, nous devons dormir dans une villa au milieu des champs, en autonomie. Difficile de trouver le gîte, mais nous y arrivons. Un autre marcheur est déjà là, Eric. Nous mangeons ensemble, W fait des parties d’échecs avec Eric, il fait froid dans le gîte

 

Samedi 15 mars : Ostabat

 

W : n’a pas écrit

 

Olivier : étape de 29 km. Je trouve un raccourci sur la carte, mais nous ne le trouverons finalement pas et tant mieux, car nous découvrons une superbe chapelle et un magnifique point de vue sur la vallée. Je croise un berger avec qui je discute un peu d’Ostabat. Nous nous arrêtons boire un verre dans un petit bar.

Le soir, nous partageons le repas avec d'autres pèlerins, nous sommes 8 à table.

 

Dimanche 16 mars : SaintJean Pied de Port

 

W : Départ pour Saint Jean Pied de Port. On part avec quelques pèlerins. Je marche 30 mn avec eux et je fais le reste du chemin seul. C’était une petite étape de 15 km. Arrivé à Saint Jean Pied de Port, j’ai croisé des gens de partout : Japonais, Allemands, Américains, Espagnols, Coréens, Brésiliens. J’ai mal dormi au gîte communal, ça ronflait, portrait, ça faisant du bruit de partout. C’était un zoo. J’ai dormi à la dure sous les couvertures

 

Olivier : Petit déjeuner copieux au gîte “Hego Alde”, puis nous partons pour un court parcours de 18 km environ. Nous marchons vite, il fait beau, à 12h30, nous sommes déjà rendus…. Pour fêter cette étape importante, nous allons au restaurant, pour déguster des coquilles Saint Jacques. Tout un symbole. Super ambiance au gîte “Ospitalia” il y a des pèlerins de partout, de nombreux horizons….



Lundi 17 mars Roncevaux

 

W : Hier, nous sommes partis de Saint Jean Pied de Port vers 9h30. On s’est trompés de chemin car des pèlerins nous ont dit que c’était le GR 10 au lieu du chemin de Compostelle. Avec Olivier, on s’est perdus, mais nous nous sommes finalement retrouvés arrivés au gîte. Ils nous demandent notre carte d’identité, pour voir si on n’est pas recherchés par les services de police RUSSE. C’est un gîte de 200 personnes avec 2 lits superposés. Le matin, réveil à la dure. 6h30 musique dans tout le gîte, obligé de se réveiller.

 

Olivier : Jour de repos. Tout le monde quitte le gîte à 9h, nous sommes seuls. Saint Jean est vide, il n’y a rien à faire jusqu’à 14h. à part partir marcher. Donc, nous partons marcher. Dans notre élan, nous prenons le GR 10, puis nous revenons sur le chemin. Je perds W à Valcarlos, puis après 2h d’attente, j’arrive à le retrouver. Nous serons le soir à Roncevaux, nous y mangerons avec une tablée de pèlerins.

 

Mardi 18 mars : Zubiri

 

W : Journée assez banale. La routine. Rien à dire

 

Olivier : Nous partons très tôt, après le lever à 7h20. Marchant vite, nous doublons pas mal de pèlerins. Nous prenons un café/chocolatine dans un petit village. Dès 12h30, nous arrivons au gîte et allons manger une tortilla et une gaufre. Le dortoir se remplit de pèlerins, américains, coréens et autres. Le soir, nous mangeons avec trois marcheurs dans un petit  restaurant local où tout le village se retrouve.

 

Mercredi 19 mars : Pampelune

W : Départ 7h du gîte. Sur le chemin, il y avait un café. Je me suis posé avec Olivier. J’ai marché tout seul tout le long de la marche. J’ai croisé quelques pèlerins.

 

Olivier : Départ tôt. Le dortoir est vide à 8h. Pas de petit déjeuner. Il faudra trouver sur le chemin, mais il n’y a pas de café, à 11h, affamés, nous improvisons un pique-nique avec nos quelques provisions. La marche est assez facile, mais il y a un peu de dénivelé. En début d'après-midi, nous arrivons au pied de la citadelle de Pampelune, grandiose. Nous nous restaurons en plein centre, au soleil. Notre gîte est face à la cathédrale, magnifique. Demain, repos.


Jeudi 20 mars : Pampelune

 

W : Journée de pause à Pampelune. Grasse matinée, Olivier va faire des courses, moi je prends mon petit déjeuner en regardant la télé. Vers 12h, on va manger dans un restaurant spécialisé dans les tortillas maison. J’en ai pris une au crabe. C’était trop bon. Petite séance de balnéo pour soulager le corps des 800 km dans les jambes. Olivier est resté 1h, moi 3h. Je viens de rentrer. J’ai regardé la télé et là il est 21h.

 

Olivier :  jour de repos. Vers 11h, nous allons à “la maison de la tortilla” déguster des tortillas au crabe et au thon, des omelettes à la pomme de terre, spécialité espagnole que l’on peut agrémenter avec tout… Sieste, café, puis vers 14h, nous allons à Aquavox un centre de balnéo très moderne, en plein centre de la vieille ville, sur plusieurs étages. Je pars faire des courses. W s’attarde dans le sauna et le jacuzzi. Le soir, nous cuisinons au gîte, nous y rencontrons des étudiants venus faire un court stage.

 

Vendredi 21 mars : Puente la Reina

 

W : On part de Pampelune assez tôt. J’étais malade. J’ai attrapé un rhume en allant à la piscine, j’alternais chaud - froid. Sur la route, il y avait beaucoup de vent. Je me sentais faible, j’ai fait une pause de 30 mn. Mon nez coule, je ne faisais que d'éternuer. J’ai vu tous les pèlerins passer devant moi. Je me suis dit “je ne peux pas être le dernier, lorsque je suis tout le temps premier, je suis reparti”. J’ai parlé avec une australienne, pris des photos, ça allait mieux après.

 

Olivier : Cette nuit, un des étudiants était mal, il a vomi dans la cuisine, mais il a tout nettoyé. Nous buvons un café rapide, puis partons d’un pas rapide. W n’est pas en forme, il traîne… Le paysage est magnifique, mais il y a beaucoup de vent. Nous nous installons dans une auberge très fréquentée, beaucoup d'anglophones se reposent, je fais quelques courses. Nous restons dîner au gîte. Demain, nous marchons vers Estella. Pourvu que ce beau temps continue.

 

Samedi 22 mars : Estella

W : Aujourd’hui, on part de Puente la Reina. On prend le petit déjeuner dans un café. Vers 8h20 on prend la route. C’était assez facile, on a mis 4h en tout avec la pause du midi. On est arrivés à 13h.

 

Olivier : Petite étape à nouveau, nous arrivons dans une ville dortoir, peu attrayante, mais le gîte a l’air très “authentique”, un ancien monastère de moines capucins, très calme. W fatigué entame une longue sieste. J’en profite pour visiter le centre historique, très petit. Je bois un verre avec un anglais, Tom, puis j’achète des merguez halal pour W. Nous faisons encore quelques courses, puis nous dînons au gîte avec une russe, des français, des japonais. W regarde un peu la télé, dans le salon, moi je lis.


Lundi 24 mars :

 

W : Aujourd’hui, on part de Limogne vers 8h. On prend le café avec un pain chocolat, avec dessus comme une crème, c’est très bon et jus d'orange fait maison. On a fait 30 bornes aujourd’hui. Demain 29 km. Je ne fatigue pas trop, c’est comme si tu faisais une petite distance. Le soir, avec des pèlerins, on est allés dans différents restos pour goûter toutes sortes de spécialités. Ça parlait anglais, espagnol. Olivier me traduisait un peu. Il fallait que j’écoute en cours

 

Olivier : Nous prenons un petit déjeuner rapide dans un café, puis nous marchons d’un pas rapide vers Los Arcos.

Nous arrivons dans un gîte tenu par des jeunes, l’ambiance est sympa, tout le monde discute dans la pièce commune. Nous allons nous poser pour un lunch dans un bar local, puis nous prenons un repas frugal avec quelques italiens et un taïwanais

 

Mardi 25 mars

 

W : Ce matin, on a pris le petit déjeuner avec un pèlerin que l’on a rencontré hier sous la pluie. On est passés dans un parc en quittant la ville, il y avait des écureuils apprivoisés. Ils nous mangent dans la main. Sur la fin du chemin, j’ai parlé avec une australienne. Elle m’a appris l’anglais et moi le français. On se comprenait moyen mais ça va. A l’arrivée, on prend des tortillas. J’en ai goûté à toutes sortes avec un café au lait.

 

Olivier : Pas de blog

 

Mercredi 26 mars : Santo Domingo

 

W : Une journée banale. 31 km. Ce soir on a mangé des tapas. On a dormi dans un ancien monastère capucin.  7h30, il fallait être partis.

 

Olivier : 31 km, notre plus longue étape espagnole. Mais nous la faisons sans difficulté. Beaucoup de vignes, la Rioja est une région productrice de vin. En arrivant, nous marchons avec Fabien, un compagnon de marche. Santa Domingo est une vieille ville, la cathédrale est splendide. Nous dormons dans un ancien monastère cistercien. Après avoir découvert de nouveau tapas, dans la chambre, il fait un froid de canard.

 

Jeudi 27 mars : Belorado

 

W : Aujourd’hui, j’ai trouvé un bâton de marche en sortant de l’auberge. Ce matin, je l’ai remplacé par des bâtons de marche. C’était très mental aujourd'hui. On a traversé une longue route sur 10 km, que de la ligne droite infinie. A l’arrivée, la dame qui tient l’auberge n’est pas très souriante, elle fait à la tête du client. Elle ne nous donnera aucun protège lit. Les gens en Espagne sont un peu hautains.

 

Olivier : Étape monotone de 22 km. Nous longeons la route et les travaux de la future autoroute. De longues lignes droites, boueuses, nous sommes salués par les routiers.

Le petit déjeuner copieux nous a calés, nous prenons place dans l’auberge municipale et attendons 17h, l’ouverture des magasins pour faire les courses. Nous préparons un bon repas et faisons quelques parties de Uno, en discutant avec deux françaises. La ville de Belorado est triste, le Nord de l’Espagne semble sinistré économiquement.


Vendredi 28 mars

 

W : Nous partons de la ville désertique en prenant un café avec d’autres marcheurs. Journée assez banale

 

Olivier : 28 km à travers les forêts, loin du bruit. Nous pique-niquons dans un petit bourg devant l’église. Nous croisons un pèlerin Lituanien, Victor, qui est parti de son pays depuis des mois qui marche sans argent. J’arrive à San Juan de Ortega, croise quelques chiens qui m’accueillent et retrouve W attablé devant l’auberge avec d’autres pèlerins. Nous dînons avec d’autres français et passons une belle soirée dans l'auberge la plus sympa de notre périple espagnol, au milieu de nulle part

 

Samedi 29 mars : Burgos

 

W : Hier, nous arrivons dans un village. On était dans une auberge très propre. Rien à dire. Il pleuvait un peu sur la route, rien de méchant. Arrivées à Burgos, on longe un parc interminable, on se pose dans un café. Après on est allés à l’appartement poser nos sacs, une heure après on est partis dans une boucherie halal. On a dû prendre le bus car Burgos, c’était très grand

 

Olivier : Départ sans petit déjeuner nous décidons de passer par la route, trajet plus court et plus sportif, le long de la N120. A Castañeras, nous passons par le parc, le long de la rivière, il y a de nombreux joggeurs et cyclistes.Nous retrouvons  Victor  qui fait la manche dans la rue, il en est à son 13ème camino. aller-retour depuis la Lituanie, sans moyens. Nous nous installons dans un confortable appartement que nous partageons avec deux autres marcheurs et faisons quelques courses. Après le dîner, parties de Uno.


Dimanche 30 mars  : Burgos - Repos


W : journée de l’aid et jour de repos. Je me suis levé à 11h. On a pris le petit déjeuner avec Fabien. J’ai regardé la télé. Le soir des pèlerins sont venus pour manger avec nous dans l’appartement. Le soir, j’ai commencé une série.

 

Olivier : Lever tard, vers 10h. Jour de repos. Nous partageons le petit déjeuner, nous goûtons du porridge, un plat très nourrissant. Je vais à la messe à la cathédrale et j'ai fait quelques courses. W regarde un film sur Netflix. Après la sieste, nous préparons le repas du soir car nous avons des invités : velouté de poireaux/pommes de terre, poulet au four et purée maison. Nous passons une excellente soirée, en parlant anglais : il y a deux australiennes, un anglais, une américaine, une galloise… et trois français

 

Lundi 31 mars : Hornillos del camino

 

W : On part de Burgos à 11h. On a que 20 km. J’ai pris un bon petit déjeuner le matin. On s’est arrêtés vers 13h pour boire un jus lemon. Vers la fin, on est sur une colline. On voit toute la ville où on doit aller.

 

Olivier : Nous partons tard vers 10h30. Nous marchons à bon rythme avec Fabien, un ami français. Nous prenons un rapide petit déjeuner dans un village et arrivons au gîte communal. Nous dormirons dans un dortoir bondé, après un repas en compagnie de quelques marcheurs. Nous faisons quelques parties de Uno.

 

Mardi 1er avril

 

W : Aujourd’hui, on part vers 8h. Les albergues sont strictes sur les horaires Je traverse un chemin avec du jasmin. Ça sentait très bon. Ça me rappelle l’odeur de chez moi. Aujourd’hui, c’était tranquille 20 km. Demain 25 km

 

Olivier : pas de blog


2 avril 2025, mercredi. FROMISTA

 

 

W : Aujourd’hui, c'était que de la ligne droite qui longe une route un peu désagréable mais ça va. J'attends deux heures Olivier car je vais trop vite.

 

 

Olivier :  après un café, nous gravissons une longue colline, vue superbe. Nous traversons quelques villages, un ami marcheur nous paye un café.

À Fromista , nous faisons quelques courses pour notre repas dans le gîte bondé de pèlerins de tous horizons.

Nous faisons ensuite quelques parties de UNO, mais la nuit est longue, un coréen, très affairé et bruyant, nous empêche de bien dormir.

Il y a aussi des ronfleurs…

 

 

3 avril 2025, jeudi. Carrion de Los Condes

 

 

W : Journée assez banale, rien à dire.

 

 

Olivier : étape plutôt courte, nous prenons un café et partons sous une pluie fine, qui ne dure pas. W. devant, rapide comme l'éclair.

Je rencontre, Fabien, un français, nous mangeons ensemble. À Carrion de Los Condes, nous sommes conseillés par une dame pour aller à l’albergue Santa Clara.

Nous y sommes reçus par une sœur Clarisse, et installés dans une petite chambre. Nous dînons entre marcheurs avec d'autres Français de succulentes pâtes… la soirée finit par des parties de UNO.

 

 

 

 

4 avril 2025, vendredi. LEDIGOS

 

 

W. : Hier, grosse journée, une ligne droite qui ne s'arrête plus, je marche deux heures sans pause jusqu'à la fin de cette ligne droite. Je m'arrête sur le banc, je ferme les yeux 10 minutes. Et après cette mini-sieste, je sors tous les ingrédients pour me faire un sandwich. Le soir, partie de UNO.

 

Olivier : La sœur Clarisse nous rappelle de quitter à 8h, nous prenons un café et filons rapidement sur une piste droite, et sans fin, le long d'une route, pique-niquons entre marcheurs : Autrichiens, Américain, Français… puis je retrouve W., qui est toujours en avance, dans un petit village. Il a le nom de l'Albergue dans laquelle nous restons le soir, il repart rapidement. Je le retrouve ensuite, nous mangeons à l’albergue avec tous les pèlerins.


05/04 BEREIANOS DEL REAL  / CAMINO

 

 

W. : aujourd'hui, journée, calme, 26 km, je dirais journée assez banale.

 

 

Olivier : Petit déjeuner à Lalbergue, nous faisons 27 km aujourd'hui. Nous traversons la ville de Sahagres, qui est le milieu du Camino en Espagne. Il y a le marché, de la musique. Nous arrivons vers 16 heures au gîte en Donativo, une ancienne bâtisse en torchis. Nous participons aux préparatifs du repas, puis faisons les bénédicités en chantant, le repas est excellent, un super instant de partage, que nous apprécions. Le véritable esprit du chemin… Gratitude.

 

 

 

06/04    CAMINO / RELIEGOS

 

 

W : Vers la fin de la montée. Je me suis arrêté dans un bar pour manger un sandwich. J'ai parlé avec un Suisse qui m'a parlé de la plomberie. Tout à l'heure avec Olivier, on est allés voir une danse traditionnelle espagnole.

 

Olivier : Nous partons après le petit déjeuner, partagé avec d'autres marcheurs. Après 7 km, nous prenons une tortilla et un café, puis marchant encore 13 km d'une traite, nous nous retrouverons dans une cafétéria tenue par un belge, Teddy. Nous sommes logés à l’albergue municipale, très simple, mais nous y sommes bien et peu nombreux. Il y a de quoi cuisiner, c'est parfait pour un repas partagé. Nous allons ensuite voir des danses traditionnelles sur la place du village.






L'Etat finance cette marche à hauteur de 80 %.

Le reste est financé par vos dons


(Ces dons ne constituent pas de l'argent de poche supplémentaire pour le binôme

mais permettent réellement de financer leur marche)

                              


                          __________________________________________

 


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